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| MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) | |
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| Sujet: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 9 Jan - 3:37 | |
| MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL Copy by Leviathan Librairie de l’Inconnu Editions TABLE DES MATIERES INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Chapitre 1 : Des eaux calmes à la boule de cristal Chapitre 2 : La divination par l’eau
DEUXIEME PARTIE : LE CRISTAL
Chapitre 3 : Tradition et science Chapitre 4 : La vie secrète des cristaux Chapitre 5 : Comment créer des cristaux Chapitre 6 : La mémoire des cristaux
TROISIEME PARTIE : LES MIROIRS
Chapitre 7 : La puissance du miroir Chapitre 8 : Le miroir magique
QUATRIEME PARTIE : LA BOULE DE CRISTAL
Chapitre 9 : D’une beauté attirante Chapitre 10 : Voyance et prédiction Chapitre 11 : Voir dans la boule Chapitre 12 : Sur les traces de Cagliostro Chapitre 13 : Cagliostro et la boule de cristal Chapitre 14 : Comment voir dans la boule Chapitre 15 : Interprétations et prédictions
CONCLUSIONS* * * * * | |
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 9 Jan - 3:47 | |
| INTRODUCTION La cristallomancie, ou l’art de prédire l’avenir par le cristal, est une « science » qui, avec le tarot, se place en tête des « arts divinatoires »
La voyance est souvent représentée par une boule de cristal ou par les cartes du tarot.
Science et art, ces deux mots sont inséparables lorsqu’il s’agit de divination. L’art de dévoiler l’avenir repose sur la sensibilité, l’intuition ou la médiumnité de celui qui l’exerce. mais ces possibilités indispensables sont des talents – ou des dons – qui se développent et se perfectionnent par une pratique s’appuyant sur de solides connaissances.
Il ne suffit pas de recevoir un message ou une inspiration, encore faut-il savoir l’interpréter et l’exprimer.
Cette hypersensibilité qui caractérise l’artiste créateur, comme le voyant, ne peut vraiment s’épanouir que par un « savoir » qui, pour les véritables initiés, prend le nom de « connaissance ». Le génie d’un peintre ou d’un poète ne peut se réaliser que par la maîtrise des matériaux qu’il utilise, soit les supports et les couleurs pour l’un, la parfaite connaissance de la langue qui est la sienne pour l’autre. a quoi servirait qu’un compositeur entende dans sa tête de merveilleuses symphonies si sa « technique » musicale ne lui permettait pas de les écrire ou de les enregistrer à l’aide d’un synthétiseur ?
« Cristallomancie » et « boule de cristal » nous font rêver, car derrière ces mots semblent se cacher de multiples mystères, nous allons tenter de les dévoiler afin d’aboutir à une utilisation efficace. Pour cela nous étudierons ce qu’est la cristallomancie, ce que contient ce mot. Nous découvrirons le monde merveilleux des cristaux, leur force, leur mémoire et peut-être même leur « intelligence. De la « magie » du cristal, nous passerons à la découverte des miroirs. Enfin, nous aboutirons à la « boule de cristal », ce bel objet magique que tant d’auteur ignorants ou inconscients ont tenté de ridiculiser. Nous aborderons ce sujet avec le respect qu’il mérite pour étudier la façon dont il convient de l’utiliser afin qu’il nous dévoile le monde insoupçonné qu’il contient.
Nous cheminerons ainsi des apparences vers l’univers secret de l’ésotérisme pour aboutir à la maîtrise de certains éléments d’un monde caché qui a pour nom l’occultisme. | |
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 9 Jan - 3:57 | |
| PREMIERE PARTIE : L’EAU CHAPITRE 1: DES EAUX CALMES A LA BOULE DE CRISTAL. Les humains ont toujours ressenti le besoin de connaître leur avenir proche ou lointain.
Pour y parvenir, ils ont utilisé de nombreux moyens mis à leur disposition par la nature, par leur culture et par le développement de possibilités psychiques qui, petit à petit, ont été délaissées, oubliées et perdues.
La survie de l’homme de la préhistoire dépendait en grande partie de ses talents de chasseur. Il ne lui suffisait pas de chercher à savoir s’il ramènerait de la nourriture, il voulait aussi influencer les résultats de ses chasses. C’est par la « magie » de la force de la pensée qu’il agissait dans ce sens. Il concrétisait cette force en représentant par des peintures sur les parois des grottes les scènes qu’il visualisait. Ces dessins ont été conservés jusqu’à nos jours. Y figurent de grands animaux atteints par les armes rudimentaires de ceux qui « voyaient » ces scènes pour les revivre plus tard dans la réalité. Il s’agissait déjà d’art et de divination et d’une des origine des « arts divinatoires »
Peut-être examinaient-ils ensuite les entrailles de ces animaux afin d’en savoir plus. Combien d’animaux furent sacrifiés par de multiples civilisations pour tenter de connaître le futur !
Au fond de leur grotte ou sous le ciel étoilé, les longues méditations de nos lointains ancêtres durent s’accompagner de leur regard fixé sur les flammes du feu qu’ils parvinrent à maîtriser. Les danses de ces flammes se prêtaient à des interprétations issues de visions qu’elles faisaient naître.
Ce chemin initiatique né dans la terre et exalté par le feu entrouvrait pour eux des portes qu’ils surent franchie. Alors, ils se tournèrent vers le ciel et les astres leur confièrent des secrets qui donnèrent naissance à un symbolisme dont l’universalité nous surprend encore. Ils surent lire les présages dans la course des nuages, dans le vol des oiseaux et dans le chant du vent dans les hautes branches des grands arbres.
Les étoiles et les feuillages se trouvaient aussi à leurs pieds, dans les eaux calmes d’un plan d’eau ou d’un lac qui en restituaient les images en les rendant plus vivantes.
L’eau emprisonne la lumière pour n’en renvoyer qu’une partie. En l’observant, nous voyons se refléter tout ce qui se trouve autour de nous, mais avec en plus ces vibrations que lui impriment les légers mouvements du liquide.
Les surfaces qui réfléchissent la lumière ont occupé une place importante parmi les méthodes de divination. La surface des eaux tranquilles fut le premier miroir de l’homme. il y voyait son image dans le présent, mais aussi dans le passé et dans le futur.
Lorsqu’elle était prisonnière du froid, cette eau se solidifiait et devenait de la glace. Les morceaux de cette glace sont comparable au cristal de roche dont ils évoquent la transparence, la pureté et la limpidité. Mais le mot « glace » désigne aussi une plaque de verre ou de cristal assez épaisse dont on fait des vitrages… et des miroirs.
N’ayant pas toujours un plan d’eau à sa disposition, celui qui désirait interroger l’avenir adopta toutes les surfaces brillantes et polies susceptibles de lui restituer les reflets d’une réalité révélée pour l’entraîner vers d’autres réalités à découvrir.
Des miroirs dits « magiques » furent fabriqués. Leur utilisation intense, notamment au Moyen Age, a fait d’eux l’un des symboles de la sorcellerie. A côté de ces miroirs, d’autres objets furent utilisés de la même façon : épées, couteaux, manches en ivoire, pointes de lance et même plus récemment, les lunettes.
Et puis ce fut l’élément qui symbolise la divination et permet de passer du monde matériel au monde spirituel : le cristal.
Depuis la plus haute antiquité, des traces de vénération des hommes pour le cristal nous sont parvenues. Les cristaux de roche étaient des objets sacrés, d’origine céleste et dotés de pouvoirs divins. Une vie, attribuée à des esprits, était attachée au cristal. Nous verrons que les cristaux sont « vivants » ; non pas seulement d’après la tradition ésotérique, mais aussi selon de récentes découvertes scientifiques.
Déjà en 458, le roi des Francs, Childéric 1er, possédait un petit globe de cristal et lisait l’avenir dans les prismes de cette boule.
La boule de cristal semble être l’aboutissement de ce long cheminement parmi toutes les possibilités de refléter ce que nos yeux peuvent voir. Elle y ajoute une dimension située au delà de nos sens et de notre raison. Elle emprisonne la lumière, déforme les reflets qu’elle reçoit, les amplifie, les « travaille » et enfin nous révèle des éléments cachés dont l’interprétation nous plonge dans les secrets du passé et du futur.
Des méthodes millénaires n’ont pu être transmises de génération en génération que parce qu’elles avaient fait leurs preuves. Elles sont présentes dans l’histoire, dans les religions comme dans les mythologies. Elles nous confirment l’importance spirituelle et sociale qu’a représenté la voyance à toutes les époques, sur toute la terre. Des eaux calmes des lacs sacrés jusqu’à la boule des voyants d’aujourd’hui, en passant par les miroirs et par la magie du cristal, nous allons parcourir les étapes d’une étrange route. Elle est parsemée d’objets qui possèdent chacun des qualités qui lui sont propres mais qui ne sont pas tout à fait indépendants les uns des autres. Nous découvrirons les liens mystérieux qui les unissent et les extraordinaires pouvoirs qu’ils nous offrent si nous savons les utiliser avec respect, sagesse et savoir.
Nous nous efforcerons de les dépouiller d’un « folklore » souvent inutile et parfois malsain en essayant d’en déceler les origines.
Nous allons plonger au cœur d’un fantastique qui n’est pas de la fiction mais qui la dépasse. Ce fantastique confine au merveilleux, un merveilleux qui peut demain être à notre service.
A nous de le mériter par notre travail comme par notre patience, d’en user pour notre propre épanouissement, mais aussi pour en transmettre les bienfaits à ceux qui ont besoin de nos lumières et de notre aide.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 9 Jan - 4:05 | |
| CHAPITRE 2: LA DIVINATION PAR L’EAU L’eau, le miroir et le cristal forment une chaîne divinatoire dont les maillons se perdent dans l’infini du passé.
L’eau a toujours été considérée comme étant la source de vie. Elle est également un élément de purification et de régénérescence. Toutes les traditions lui consacrent une large place où se mêlent le respect et la crainte. Son symbolisme est ambivalent car malgré ses qualités, qui la rendent aussi indispensable à l’homme que l’air qu’il respire, elle peut devenir un adversaire dévastateur et mortel.
Les eaux calmes de certaines rivières et de certains plans d’eau constituent un support de voyance utilisé depuis des millénaires dans de nombreuses régions du globe. Pour les initiés, les lacs sont « l’œil de la terre » par lequel les entités des mondes souterrains observent les habitants de la planète. Les gaulois pensaient que les lacs étaient les demeures des dieux. Ils ne leur ménageaient pas leurs offrandes car ces divinités étaient capables – comme les sirènes – d’attirer les hommes vers la mort. Par contre, elles pouvaient révéler l’avenir.
Dans ce domaine, les lamas tibétains sont particulièrement sensibles, exercés et compétents.
En 1984, j’ai eu le privilège d’interviewer longuement l’un des proches collaborateur du Dalaï – Lama, le vénérable Lama Sherab Gyaltsen Amipa.
L’interrogeant sur les secrets spirituels et scientifiques provenant de civilisations ayant précédé celles que nous connaissons, il m’a répondu textuellement ce qui suit :
« Effectivement, il y a d’innombrables choses de ce genre au Tibet, et en particulier des choses qui sont accessibles suivant l’évolution de la conscience. Il y a des choses que certains peuvent voir et comprendre, mais elles ne sont pas accessibles à d’autres. il y a aussi des enseignements secrets qui ne sont pas des enseignements qui proviennent des humains tels que nous sommes et qui sont des enseignements oraux. Ils ont beaucoup d’importance.
par exemple, il existe un lac au Tibet qui fait un peu office de miroir magique pour des personnes qui ont atteint un certain niveau. Ces personnes peuvent contempler dans le lac des choses qui les concernent ou qui concernent la matière qu’elles sont en train d’étudier, soit dans le présent, soit dans le futur. En particulier, lorsqu’on a besoin de trouver un successeur au Dalaï – Lama qui vient de mourir, un certain nombre de hauts Lamas entrent en méditation, font des prières, pratiquent un certain rituel, puis viennent consulter ce lac où ils trouvent les réponses à leurs questions. C’est ainsi qu’ils savent dans quelle direction le Dalaï – Lame est né, comment on peut le retrouver et quelles sont les preuves de sa qualité.
On utilise aussi ces méthodes et certains enseignements oraux pour obtenir des prophéties et des prédictions concernant l’année en cours ou celle qui va venir. »
Ma question suivante fut : « Est-ce que ce lac et ses méthodes ont un lien avec le savoir qui, d’après certaines traditions, serait conservé au Tibet en un lieu caché que nous appelons l’Agartha ? »
« Effectivement, toute cette connaissance et toutes ces choses sont conservées dans des lieux secrets qui peuvent être l’Agartha. mais il y a aussi bien d’autres choses qui sont conservées dans d’autres lieux. »
ce que nous appelons « l’hydromancie », ou la divination par l’eau est une méthode très ancienne. La plupart des religions primitives et antiques ont utilisé l’eau qu’elles considéraient comme l’élément divinatoire par excellence.
L’eau tranquille ne renvoie qu’une partie de la lumière. Elle offre des reflets paisibles, doux et nuancés. La voyance est profonde, sans agressivité et en rien comparable aux éclats amplifiés et durs du miroir.
La mythologie grecque nous conte l’histoire de Narcisse qui tombe amoureux de son image dont il aperçoit le reflet dans l’eau calme d’une fontaine. Il ne sait pas interpréter ce reflet qu’il prend pour un autre que lui même et qui fait naître en lui un amour excessif. Incapable de, il ne peut y parvenir que lorsqu’il croit aimer un autre être. L’eau lui a révélé son impossible amour qui l’entraîne dans le désespoir et dans la mort. De son corps ou de son sang, naît la fleur qui porte son nom. Sur ce thème, le poète Paul Valéry a écrit :
« J’entend l’herbe d’argent grandir dans l’ombre sainte
« Et la lune perfide élève son miroir
« Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte. »
La lune, cet astre qui en astrologie régit la voyance, régit également l’eau, les miroirs et le cristal de roche. C’est encore elle qui régit le cerveau humain, organe le plus liquide de notre organisme.
Dans la civilisation sumérienne, soit plus de 3000 ans avant Jésus – Christ, le dieu Enki qui personnifie le destin est aussi le dieu de l’eau, de la sagesse, de la magie et de la divination. Les temples possédaient des bassins contenant de l’eau consacrée dans laquelle les prêtres faisaient de la divination. Pour cela, ils versaient des gouttes d’huile sur la surface de l’eau et interprétaient les formes qu’elles prenaient en s’étalant. des divinités aquatiques sont présentes dans toutes les mythologies : Fées, Nymphes, Naïades, sirènes, etc. Les Celtes ont pratiqués le culte des fontaines. Il en reste des vestiges notamment en Irlande et en Bretagne. Une coutume encore vivante consiste à jeter dans l’eau d’une fontaine la chemise d’un enfant malade. Si elle surnage, l’enfant guérira. Mais si elle s’enfonce, il mourra.
Les fontaines, comme les eaux des lacs, permettent de pratiquer la divination par « contemplation ». nous reviendront sur ce sujet pour en étudier les modalités pratiques afin de parvenir à obtenir cette forme de voyance. Des images ou des symboles apparaissent au devin dont le regard est exercé et de leur interprétation, selon les questions posées, découlent les réponses et les prédictions. Il est aussi possible de dater ces réponses en jetant des pierres dans l’eau dormante afin que les cercles indiquent le nombre d’années, de mois ou de jours qui séparent l’intéressé de l’événement annoncé.
Certaines fontaines ont attiré des foules considérables dans l’Antiquité. citons, entre autre, à Epidaure la fontaine d’Ino, en Sicile l’oracle des Paliques, ou encore la fontaine de Zeus Orkios près de Thyane.
D’autres méthodes sont utilisées pour pratiquer l’hydromancie. des pierres précieuses ou des objets brillants peuvent être placés dans un bassin pour en observer l’éclat et les rayons. Des devins ont utilisés – et utilisent – l’observation des vagues de mer ou du courant d’une rivière, le jaillissement d’une source, la couleur des eaux d’un ruisseau ou d’un étang
L’hydromancie peut être pratiquée avec toujours le même support, soit le même lac ou le même bassin, ou en s’adaptant à différents lieux.
Il est évident qu’il est difficile d’avoir un lac ou l’eau calme d’une rivière ou d’une fontaine à sa disposition lorsqu’on souhaite obtenir une réponse à une question par l’hydromancie.
Cet inconvénient a entraîné l’adoption d’autres supports qui, bien qu’étant comparables, sont loin de présenter les mêmes qualités. Nous nous en rendrons compte en étudiant la puissance des miroirs.
Cependant, nous avons vu que l’eau figée par le froid présentait une réelle ressemblance avec le cristal. La comparaison ne se limite pas aux apparences.
Le cristal est également un support de voyance.
Comme l’eau, il sait emprisonner la lumière. Comme l’eau, il nous restitue une partie qu’il charge d’informations à comprendre. Ces informations étaient-elles enfouies dans les profondeurs de notre inconscient ? Peut-être ; mais n’oublions pas que les traditions nous enseignent que l’eau et le cristal ne sont pas dépourvues de mémoire. En ce qui concerne le cristal, c’est maintenant évident, prouvé et utilisé. Quant à la mémoire de l’eau ?…
L’affrontement entre les partisans et les adversaires de l’homéopathie a posé durant de nombreuses années le problème qui paraissait « insoluble » - c’est le cas de l’écrire – de la mémoire de l’eau. L’efficacité des traitements homéopathique fut mise en doute jusqu’en 1985, date à laquelle, au mépris des règles qu’ils avaient farouchement défendues, « les grands pontes » des hautes sphères scientifiques françaises annoncèrent qu’ils reconnaissaient la réalité de l’action de la dilution homéopathique sans toutefois pouvoir en expliquer le fonctionnement.
Pourquoi ce revirement spectaculaire qui leur fait accepter des résultats sans avoir eu la possibilité d’en disséquer le mécanisme et d’en maîtriser la reproduction en laboratoire ? Les « méchantes langues » n’ont pas manqué d’affirmer que les succès obtenus auprès des malades par cette forme de traitement et de demande de plus en plus croissante avait poussé « les intéressés » à admettre une reconnaissance plus motivée par des raisons économiques et industrielles que par un souci purement scientifique.
Une grande découverte fut rendue publique par la presse en juin 1988. Des équipes de chercheurs travaillant en France, au Canada, en Israël et en Italie publièrent sous la plume du docteur Benveniste une information selon laquelle leurs travaux prouvaient irréfutablement que l’eau possédait une mémoire. Cette déclaration constitue une prise de position révolutionnaire pour la science officielle et elle confirme l'efficacité de la dilution homéopathique telle que la radiesthésie l’avait affirmée depuis longtemps.
Comme l’eau, les cristaux ont une mémoire et bien d’autres qualités que nous commençons à « redécouvrir » alors que des civilisations qui ont précédé la nôtre ont su les utiliser.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 9 Jan - 4:41 | |
| DEUXIEME PARTIE : LE CRISTAL CHAPITRE 3: LE CRISTAL "TRADITION ET SCIENCE" Le cristal, par sa transparence, est l’exemple même de la conciliation des contraires. Il est fait de matière, mais il a une apparence immatérielle puisqu’il est possible de voir à travers son volume.
Il est le symbole de la divination et représente l’élément intermédiaire entre le monde matériel et le monde spirituel, entre le visible et l’invisible. il symbolise aussi la sagesse et les pouvoirs mystérieux que le créateur a donné à l’être humain.
Le chamanisme d’Australie désigne le cristal de roche sous le nom de « pierre de lumière » en le considérant comme un fragment détaché du trône de l’Etre suprême céleste. Pour la chrétienté, la lumière qui traverse le cristal évoque l’Immaculée Conception : « Marie est un cristal, son fils, la lumière céleste ; ainsi la traverse-t-il toute sans pourtant la briser. »
Nous savons que bon nombre de « guérisseurs » du monde entier ont utilisé et utilisent le cristal. Mais le rôle de celui-ci ne se bornait pas qu’à la guérison. Il révélait par exemple qui avait provoqué la maladie et il reflétait l’état d’âme du malade. Plusieurs civilisations considéraient que les cristaux étaient habités par des esprits capables de communiquer avec les voyants, chamans, sorciers et guérisseurs.
Les Mayas lisaient l’avenir dans des fragments de cristal de roche immergés dans de l’hydromel. pour les Celtes, les messagères de l’autre Monde venaient par mer en voguant sur des bateaux de cristal. Cette image symbolise la perfection du matériau utilisé pour construire ces bateaux, perfection technique irréalisable par l’industrie humaine… Irréalisable, peut-être… nais pour combien de temps encore ?
Nous pourrions remonter très loin dans le passé sans découvrir l’origine de l’utilisation du cristal par l’homme à des fins thérapeutique ou de divination ; dans son ouvrage « Psychic Archaelogy », Jeffey Goodman écrit que les cristaux étaient déjà collectés en Amérique du Nord il y a au moins cent mille ans.
DEPUIS L’ATLANTIDE :
En 1983, une grande production cinématographique a transporté les spectateurs dans l’univers fantastique des cristaux. La performance technique et artistique était de qualité, mais c’était surtout l’extraordinaire puissance d’un cristal qui était proposée au public. Dans ce film dont le titre est « Dark Cristal », un cristal géant maintient l’équilibre d’une planète. Mais ce cristal se fend et perd son éclat, ce qui entraîne une série de catastrophes pour les habitants de cette planète. Science-fiction ? Bien sûr ; mais elle touche à l’énigme de l’univers minéral qui semble avoir été mieux connu de lointaines civilisations que de la nôtre. Des traditions, des légendes, des symboles nous font pressentir une puissance à nulle autre pareille, autour de nous, sous nos pieds et jusque dans les entrailles de la terre. Confusément, nous ressentons les effets de cette force minérale. Ses manifestations ont souvent été arbitrairement attribuées au surnaturel, à la magie, à des superstitions ou à des malédictions.
Cependant la science avance et il est intéressant de constater qu’elle « découvre » ce que nous enseigne la tradition. Mais cette évolution est lente, prudente et souvent parallèle.
Une hypothèse scientifique émise en Union Soviétique ne manque pas d’originalité. ces savants supposent qu’au centre de la terre, le noyau ne serait ni magnétique, ni constitué par un magma en fusion, mais pourrait contenir un énorme cristal de douze faces, donc de forme dodécaédrique. Ce serait alors la projection de chacune de ces faces qui correspondrait à des points de notre planète particulièrement mystérieux tels que le Sphinx, la Pyramide de Chéops, le Triangle des Bermudes, ou encore Bethléem, lieu où naquit Jésus ; les soviétiques ne cessent de s’intéresser au noyau de notre terre et leurs forages sont les plus importants en profondeur. Les points cités ont été étudiés sur le plan des mathématiques et de la géologie… mais la thèse est gênante pour la science officielle actuelle.
Les études concernant l’Atlantide mettent au premier plan les énergies colossales produites par des cristaux. C’est l’utilisation imprudente de ces énergies qui eut pour conséquence l’anéantissement de cette civilisation.
A l’aube de l’ère du Verseau, le profond traumatisme causé par le cataclysme provoqué par les Atlantes tend à s’apaiser et à nouveau les cristaux exercent leur attraction sur les humains qui s’intéressent à eux, les étudient et les utilisent.
Les connaissances ne furent pas toutes perdues après la disparition du continent atlante. Elles furent transmises probablement en diverses régions telles que l’Egypte et le Tibet. Il est possible qu’un cristal ait été placé, il y a plus de cinq mille ans, au sommet de « l’immense Temple » que constitue la Pyramide de Chéops. Mais l’évolution de l’histoire a occulté la science de ces énergies. Il en reste cependant quelques traces.
L’Egypte antique fabriqua des téraphims, ces « statuettes parlantes » dont les yeux étaient des pierres semi-précieuses et qui donnaient aux initiés qui les possédaient la possibilité de se mettre en contact avec « les étoiles lointaines ». Au Moyen-Age, ces « instruments de communication » ont peut-être permis à l’Ordre du Temple de connaître un savoir en avance de plusieurs siècles sur son temps et d’en user pour des réalisations quasiment inexplicables. La Bible cite les téraphims et nous connaissons l’épisode du pectoral d’Aaron, le grand prêtre, pectoral qui contenait des pierres dont les pouvoirs déclenchaient des manifestations dites magiques.
Plus tard, la queste du Graal, célèbre cette coupe mystérieuse aux multiples définitions. L’une d’elles nous dit qu’il s’agit d’un vase taillé dans la pierre verte tombée du front de Lucifer. Cette pierre qu’était-elle ? Si nous nous référons à diverses cosmogonies, nous retrouvons constamment le récit des combats gigantesques qui opposèrent dans le cosmos des puissances colossales. Ce fut la même lutte, pour la domination de l’humanité, qui opposa les bons et les mauvais anges ou les forces du mal, dites forces noires, aux forces du bien, ou forces de lumière. Cette pierre verte tombée du front de Lucifer pourrait être une arme redoutable dont la civilisation des Atlantes avait conservé ou retrouvé le secret.
DES CRISTAUX NATURELS AUX CRISTAUX ELEVES :
Sans que nous nous en rendions compte, dès le début de la deuxième moitié du XXe siècle, les cristaux ont modifiés discrètement mais profondément notre façon de vivre.
C’est en 1948 qu’une véritable révolution technique vit le jour. Depuis, nous nous sommes familiarisés avec le « transistor », capable d’amplifier des courants électriques et d’assumer des fonctions de modulation et de détection.
En 1954, la « Radio Corporation of America » présenta à la presse son « Atomic Battery » en la qualifiant de « Victoire comparable à la découverte de la fission nucléaire ». C’était exagéré, mais il n’en est pas moins vrai que ces minuscules cristaux de silicium recouverts de radio strontium qui transformaient en électricité une partie de l’énergie produite par la radioactivité de cet isotope ne manquèrent pas d’impressionner les personnes présentes. Quelques semaines plus tard, ne voulant pas être en reste avec la R.C.A., la Compagnie Bell présentait à son tour « la pile solaire ». là encore, le cristal apportait sa contribution à la surprise du public en permettant à un électrophone de fonctionner. Il suffisait pour cela de mettre en contact la lumière solaire avec la plaquette de silicium.
Depuis, nous nous sommes familiarisé avec ces techniques aux multiples applications pratiques : machines à calculer de poche, montres, gadgets, etc…
Les savants s’intéressent plus particulièrement aux cristaux semi-conducteurs, ainsi appelés parce qu’ils ne conduisent l’électricité que dans un sens ou bien la produisent eux-mêmes à partir de l’énergie solaire ou des rayons bêta émis par des substances radioactives.
Un exemple concret : votre récepteur de radio est constitué d’un élément essentiel, un cristal de germanium ou de silicium qui, avec une dépense d’énergie minime amplifie les ondes. A une plus grande échelle, ce cristal peut maîtriser des courants infiniment plus puissants que ceux de la radio ou de la télévision.
Pour l’observateur non averti, la science prenant modèle sur la nature « semble » la dépasser.
Il est relativement facile de créer soi-même des cristaux.
Les laboratoires spécialisés « cultivent » couramment des cristaux et leur naissance, leur croissance comme leur utilisation technique sont maintenant bien maîtrisées.
Un seul cristal de germanium soigneusement « élevé » et taillé peut laisser un courant de 500 ampères.
A Green Bank, des chercheurs ont reculé mes frontières de l’espace. l’un d’eux fit cette déclaration/ « Nous avons capté les ondes les plus lointaines que nous ayons jamais reçues. Elles ont franchi douze milliards d’années-lumière… et peut être quinze… L’univers est plus vaste que nous l’avions cru… » Ces ondes parvenues de lointaines galaxies n’avaient pu être enregistrées que grâce à un rubis synthétique plongé dans de l’hélium liquide et relié à un radio télescope géant. Cette technique qui ne cesse de se perfectionner augmente de plus en plus la puissance d’investigation de l’univers.
Ce rubis synthétique est en fait un véritable rubis, mais créé par l’homme. Peut-il avoir les mêmes qualités qu’un rubis naturel ? Le cristal élevé peut rassembler la majorité des qualités que présente un cristal naturel, s’il a été cultivé dans des conditions identiques.
Il est remarquable de constater que le mot « fabriqué » n’est jamais employé lorsqu’il s’agit de la création d’un cristal. On dit toujours élevé, comme lorsqu’il s’agit d’un être vivant. En fait, il s’agit d’une vie réelle, différente de la vie humaine, animale ou végétale, mais d’une vie avec sa naissance, sa croissance et sa personnalité.
Cette vie minérale est une vie consciente comme la nôtre, comme celle des animaux et comme celle des plantes.
Elle est pourvue d’une mémoire , et les cristaux sont capables de se souvenir. Cette mémoire n’est pas limitée à leur surface comme c’est le cas pour un disque ou une bande magnétique. Par exemple, un cristal synthétique d’un centimètre cube peut retenir et restituer des sons et des images pendant une heure trente .
Depuis 1979, des expériences se poursuivent, réalisées par des soviétiques et des français pour créer de nouveaux cristaux dans l’espace, sans l’influence de la pesanteur, à bord de satellites. Par l’apport plus régulier du liquide nourricier, les cristaux obtenus sont de meilleure qualité.
Les applications techniques sont multiples et de plus en plus sophistiquées.
Mais il existe des applications spirituelles bien plus fantastiques encore et qui n’entrent pas dans le domaine de la science. Nous les examinerons afin d’apprendre comment nous pouvons nous en servir. Et nous irons même plus loin, dans une recherche qui confine à la science fiction aujourd’hui mais qui sera peut-être la prodigieuse réalité de demain.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 9 Jan - 4:56 | |
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CHAPITRE 4 : LA VIE SECRETE DES CRISTAUX Avant ce connaître la composition d’un atome et ses propriétés électroniques, l’étude des cristaux se limitait à leur forme et à leur couleur. L’électron à été découvert en 1903 et le neutron au cours des années 1930. Mais déjà les travaux effectués par les physiciens et les chimistes avaient permis d’obtenir de précieux renseignements concernant la structure interne des cristaux.
La matière n’est finalement qu’une façon de disposer l’énergie. toute matière vibre car les atomes qui la compose sont constitués d’éléments en mouvement. Dans ce mouvement, l’équilibre se crée au niveau de l’atome constitué de trois éléments chargés électriquement : les protons qui sont positifs, les neutrons neutres et les électrons négatifs. Cette matière peut être solide, liquide ou gazeuse. Dans un corps solide, les atomes s’attirent fortement et sont liés solidement les uns aux autres.
Le cristal se forme lorsqu’une composition chimique passe de l’état liquide ou gazeux à l’état solide. Il se présente sous une forme lisse et régulière et ses atomes sont liés selon un schéma bien déterminé. Les cristaux sont classés selon leur disposition géométrique alors que les minéraux le sont selon leur composition chimique.
Il est à noter qu’un cristal est toujours un minéral alors que les minéraux ne forment pas toujours des cristaux.
Les minéraux cristallisés constituent la majeure partie de la croûte terrestre
Pour se former, le cristal à besoin d’un espace libre, d’une veine. Deux cristaux peuvent « grandir » face à face. Si nécessaire, ils dévieront leur croissance pour ne pas se heurter.
Nous ne savons pas encore combien de temps met un cristal naturel pour se former, car sa croissance dépend des conditions de température et de pression. Ce n’est qu’en laboratoire qu’il a été possible d’observer que des cristaux de quartz pouvaient naître et se développer en quelques semaines seulement.
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Les pierres précieuses sont des cristaux auxquels nous attribuons une grande valeur commerciale, valeur maintenue souvent artificiellement par des contrôles des marchés.
Parmi ces pierres du monde de la parure et de la spéculation, citons celles qui sont les plus connues, les plus recherchées et les plus appréciées :
Le DIAMANT : est le cristal qui symbolise la richesse matérielle. Il se forme dans les cratères de très anciens volcans et son exploitation se situe principalement aux Indes, au Brésil, en Afrique du Sud, aux 2tats Unis, en Guyane, en Union Soviétique et en Australie.
Le RUBIS : auquel est attribué actuellement une valeur supérieure à celle du diamant.
Le SAPHIR qui provient du même minerai que le rubis et qui est produit principalement en Australie, au Mexique et aux Etats-Unis.
Autres « pierres précieuses » : L’EMERAUDE , L’AIGUE MARINE, LE TOPAZE, LE GRENAT, etc…
Cependant, ce sont LES QUARTZ qui nous offrent la plus grande variété de cristaux.
Il est possible de se procurer ces nombreux cristaux de quartz depuis le modeste mais très beau SILEX.
Les qualités des quartz ne résident pas seulement dans leur beauté, mais aussi et surtout dans leurs « vibrations » qui ont une réelle influence sur tout ce qui vit, y compris l’être humain.
De ce fait, ces « élégantes pierres magiques » peuvent être portées en pendentifs, en bagues ou autres sortes de bijoux.
Les influences qui leur sont attribuées ont été déterminées par de vieilles traditions nées dans un savoir très lointain. Nous les retrouvons dans la médecine ayur-Védique. En France, l’école védique, que dirige le Sage Brahaspati Dasa, utilise cette médecine millénaire et publie des fascicules pour faire connaître les principes de santé contenus dans l’enseignement de la Bhagavad Gita et du Srimad Bhagavatam. Je me suis souvent entretenu avec Brihaspati Dasa qui m’honore de son amitié, et j’ai pu éprouver l’efficacité de ses conseils.
Voici une petite liste de ces pierres et de leurs propriétés selon d’une part la tradition populaire et d’autre part la Médecine Ayur – Védique :
AGATHE : Succès en tous domaines. Favorable aux enfants pour qu’ils éliminent leurs problèmes de peur, marchent mieux et trouvent leur équilibre. Cette pierre stimule l’éveil spirituel.
AMETHYSTE : Pour surmonter les obstacles. Aide à contrôler les émotions.
AVENTURINE : Protège les voyageurs.
CORALLINE : Favorise la chance au jeu.
CRISTAL DE ROCHE : Transparence parfaite qui favorise la méditation ainsi que la transmission des énergies.
JASPE ROUGE : Pour vaincre l’adversité. Pour favoriser la solution des problèmes intimes de la femme : ovulation, menstrues, accouchements.
JASPE VERT : Sa couleur exprime la naissance et la jeunesse. Dans l’Apocalypse, l’Eternel apparaît sur un trône de jaspe vert ou de coralline. Protège contre les intoxications morales et physiques.
HEMATITE : Renforce le moral dans les états dépressifs.
LAPIS LAZULI : Aide à traverser les périodes difficiles.
OBSIDIENNE : Favorise l’influence que l’on souhaite exercer à distance.
ŒIL DE CHAT : Améliore le psychisme et protège des ennuis cachés.
QUARTZ ROSE : Pour dépasser son karma, éloigner les mauvais esprits et se réunifier avec soi-même.
Tous ces éléments ne doivent pas être interprétés comme étant de vagues superstitions. Ils correspondent à de réelles propriétés. Mais ces propriétés doivent être utilisées avec un certain état d’esprit. il ne s’agit pas de « commander » au cristal pour qu’il exécute l’ordre reçu. Avec respect, il convient d’établir avec lui un rapport émotif et affectif. Alors intervient la personnalité de chacun, car s’il n’y a pas deux êtres humains identiques, il n’y a pas non plus deux pierres ou deux cristaux identiques.
Choisir un cristal est une démarche personnelle puisque vous êtes un être unique et que le cristal l’est également.
Si vous achetez par correspondance, vous pouvez faire intervenir différents éléments, comme par exemple l’astrologie. alors si vous désirez un cristal de jaspe, vous pourrez tenir compte pour votre choix de la couleur de ce cristal : claire pour les Béliers, les Scorpions et Capricornes, rouge pour les Gémeaux, Balances et Taureaux, jaune pour les Vierges, Lions et Cancers, verte pour les Poissons, Sagittaires et Verseau.
Il existe un rapport entre vous et les couleurs et il est utile d’en tenir compte.
Si vous avez la possibilité de choisir votre cristal, fiez vous sans hésiter à votre intuition. Ne pensez surtout pas que vous en êtes dépourvu. Si vous avez un doute, placez-vous devant le choix de cristaux et fermez les yeux. Détendez votre esprit et votre corps en pensant à ce que vous attendez de ce cristal qui sera le vôtre..
Ouvrez les yeux et prenez dans votre main le cristal sur lequel s’est posé votre regard. Même s’il n’est pas le plus beau, même si ses qualités ne vous apparaissent pas tout de suite, sachez que ce cristal est vraiment celui qu’il vous faut à ce moment précis. Vous pouvez ainsi choisir plusieurs cristaux pour des buts spécifiques et vous pouvez également les choisir pour une personne qui vous aura demandé de le faire à sa place.
Votre cristal est un être vivant, un ami, qui vous aidera à la condition qu’il s’installe un échange entre vous.
Vous pourrez le tenir dans la main pour retrouver une certaine énergie, ou bien le placer sur un chakra précis. c'est vous qui découvrirez l’usage le plus efficace, ou du moins c’est lui qui vous l’indiquera dans différents domaines : concentration, méditation, visions, mancies, prière, inspiration, guérison, etc.
Et vous pouvez même aller plus loin, beaucoup plus loin… Vous pouvez donner la vie à un cristal.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Sam 10 Jan - 1:16 | |
| CHAPITRE 5: COMMENT CRÉER DES CRISTAUX Créer des cristaux, c’est un peu créer la vie.
Le processus est semblable à celui qui nous est familier avec les graines végétales que nous plaçons dans des conditions favorables et qui donnent naissance à une plante ou à une fleur dont la croissance pourra être observée et dirigée.
Pour ces graines, nous avons besoin d’un peu de terre, d’eau et de soleil.
Pour faire naître un cristal, l’équipement nécessaire est quelque peu différent. Il est constitué d’une casserole, d’un plat en verre et d’un bocal. Cette simplicité paraît disproportionnée lorsque nous songeons à la roche en fusion qui est à l’origine des cristaux naturels. La température ambiante conviendra parfaitement à votre expérience.
Pour obtenir une meilleure qualité de votre cristal, vous utiliserez de préférence de l’eau distillée.
Il convient tout d’abord de choisir les produits chimiques à utiliser. Vous les trouverez facilement puisque vous pourrez les acheter chez votre droguiste ou dans une pharmacie. Parmi ces produits, citons le sulfate de cuivre, la prussiate jaune et la prussiate rouge. Ces trois produits sont toxiques et des précautions élémentaires sont à respecter. Les cristaux obtenus sont très beaux, bleus, jaunes et rouges. Vous pouvez également utiliser des produits qui ne sont pas toxiques tels que l’alun de potassium, la tartrate de potasse et de soude, ou encore le sucre. Pour colorer éventuellement ces cristaux, il vous suffira d’ajouter un peu de colorant (encre ou autre) à la solution que vous allez préparer.
La première opération consiste à faire chauffer l’eau dans une casserole ordinaire. Il n’est pas nécessaire d’atteindre l’ébullition ; il suffit d’obtenir une température supérieure à la température ambiante. Il convient alors de verser lentement le produit choisi dans l’eau en la remuant sans arrêt afin qu’il puisse se dissoudre totalement. Laissez reposer pendant une quinzaine de minutes pour que le produit soit parfaitement dissout et que quelques résidus solides soient bien déposés sur le fond de la casserole.
Prenez un plat en verre et versez dans ce plat un peu de votre solution à une hauteur d’un peu plus de deux centimètres. Vous rangerez ce plat hors de portée des animaux et à l’abri de la poussière. Versez tout le reste de la solution dans un bocal et fermez-le soigneusement.
Peu de jours après , vous verrez apparaître des cristaux au fond du plat. En veillant à ce qu’ils ne se chevauchent pas les uns sur les autres, vous attendrez qu’ils aient atteint un demi centimètre.
Il vous faudra alors rincer vos cristaux. Pour cela, versez dans votre évier le liquide restant dans le plat tout en remuant les cristaux qui resteront au fond.
Rincez les biens, à l’eau froide exclusivement, puis laissez-les sécher à l’air en évitant de les manipuler ou de les toucher. Attendez qu’ils soient parfaitement secs pour choisir « le cristal » qui va poursuivre sa croissance. Sa forme est importante car elle devra vous permettre de l’encercler avec un fil de coton que vous devrez nouer délicatement mais solidement.
C’est ici qu’intervient votre bocal. Pour en débarrasser le fond des quelques cristaux qui se seront formés, transvasez la solution qu’il contient dans un récipient parfaitement propre.
Lorsque le bocal est débarrassé de ces cristallisations, versez à nouveau la solution dans le bocal. Au-dessus du bocal, placez une règle, un bâton ou tout autre objet qui vous permettra d’y attacher l’autre extrémité du fil de coton qui entoure votre « graine de cristal ».
Suspendu à ce fil, votre cristal doit se trouver dans la solution à une hauteur de quatre à cinq centimètres par rapport au fond du bocal.
Recouvrez le bocal d’une gaze qui permettra l’évaporation.
Vous placerez alors le bocal en un lieu où la température est relativement constante afin d’éviter des irrégularités au cours de la croissance.
Pour observer la croissance du cristal, ne déplacez surtout pas le bocal. Vous constaterez les progrès journaliers et vous vous rendrez compte qu’il faut attendre près d’un mois pour que le cristal atteigne une longueur de deux centimètres et demi.
Vous pouvez dépasser cette dimension, mais alors vous devrez préparer une nouvelle solution nourricière qui remplacera la première solution dont le volume sera sensiblement réduit.
Dans ce cas, soulevez délicatement le support du fil de coton et suspendez-le dans le vide. Lavez bien le bocal et versez-y la nouvelle solution lorsqu’elle correspondra à la température ambiante. Ne touchez surtout pas votre cristal mais seulement le support de fil pour le replacer dans le bocal.
Vous constaterez que la croissance est plus lente au fur et à mesure que grossit votre cristal.
Lorsque vous décidez d’interrompre cette croissance, sortez le cristal du bocal et rincez-le bien, à l’eau froide, avant de le sécher avec un linge doux.
Manipulez ce cristal sans brusquerie car il est tout de même assez fragile.
La communication que vous aurez avec « votre cristal » pourra être d’une qualité remarquable car cette communication existera en fait dès le début de sa formation.
Elle pourra même exister avant si dès vos préparatifs, vous imprimez à la semence toute votre programmation pour intégrer dans le cristal vos énergies naturelles et humaines.
Votre cristal est un véritable cristal. On ne doit pas le qualifier d’artificiel. il est vivant, d’une forme de vie bien différente par rapport à la vie humaine, animale ou végétale, mais d’une forme de vie qui n’exclut pas une forme d’intelligence et une puissante mémoire.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Sam 10 Jan - 1:25 | |
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CHAPITRE 6: LA MEMOIRE DES CRISTAUX DE LA PUISSANCE A LA MORT
La vie d’un cristal nous a été révélée par des laboratoires spécialisés et nous venons de voir comment nous pouvons en quelques semaines, chez nous, reproduire le merveilleux processus qui au sein de la terre fait naître et croître les cristaux.
Ces cristaux, naturels ou « élevés » par l’homme, ont chacun une personnalité qui lui est propre. Cette personnalité détient de véritables « pouvoirs ». En fait, ces pouvoirs sont un potentiel. Au départ, ils sont neutres, ni bénéfiques, ni maléfiques sur le plan de leur initiatives, de leurs décisions et de leurs influences. Il y a une influence de base qui dépend de leur propre « vibration », mais cette influence s’exprime par sa syntonie, c’est à dire son harmonie ou sa dysharmonie avec notre propre vibration ; nous ne pouvons pas accuser les cristaux d’agir en fonction de la notion de bien et de mal à notre avantage ou à notre détriment.
Nous sommes par notre volonté les véritables responsables de l’utilisation de ces cristaux qui deviennent des « outils » soumis à notre volonté et liés à nos intentions.
Une fois de plus, il convient de considérer que l’être humain par son libre arbitre a, lui, le pouvoir de créer le bien et le mal en manipulant des forces dont il accusera la puissance. Souvenez-vous du savant Alfred Nobel, inventeur de la dynamite. Il était persuadé que grâce à cette invention l’humanité progresserait car il serait plus facile de construire des routes, de creuser des tunnels et des canaux, etc. Mais les militaires de toutes les nations l’ont utilisée pour faire des bombes meurtrières. Avant de mourir en 1896, Nobel désespéré fonda les prix Nobel au profit des œuvres littéraires, scientifiques et philanthropiques du monde entier.
Encore plus que la dynamite, les cristaux détiennent une puissance que certains soupçonnent d’avoir anéanti la civilisation atlante, une puissance qui a bouleversé notre existence depuis le début des années soixante et qui nous réserve certainement encore bien des surprises agréables ou catastrophiques. C’est l’homme qui décidera…
La nature et la force qui l’a créée – quel que soit le nom que nous lui donnons – offre à l’homme des possibilités fantastiques. L’homme passe une grande partie de son temps à détruire cette nature et à se détruire lui-même car il fait partie intégrante de cette nature. La matière qui le constitue est exactement la même que celle qui constitue tout l’univers matériel inerte ou animé d’une vie apparente. Il ne doit donc pas classer les êtres dans les catégories inférieures ou supérieures, même lorsqu’il s’agit de minéraux. L’homme a tendance à se placer très haut alors qu’il y a complémentarité entre les êtres reliés entre eux par des liens multiples et subtils qui maintiennent l’équilibre et la vie.
L’homme, l’animal, la plante et les minéraux sont vivants. Bien sûr, un cristal, bien que vivant, ne va pas me raconter sa vie ; pas plus d’ailleurs qu’un animal ou une plante. Une communication existe, mais elle est strictement personnelle. Elle peut être spontanée, mais la plupart du temps il faut s’y préparer par un travail sur soi-même. Cet échange d’énergies s’apparente au magnétisme et chacun peut en bénéficier. Nous approfondissons ces possibilités et les méthodes pour y parvenir dans mon ouvrage : « Le Magnétisme, à la portée de tous ».
Si le cristal est vivant au même titre que l’homme, que l’animal ou le végétal, connaît-il lui aussi la disparition et la mort ?
Apparemment, oui. Lorsque vous venez de « créer » un cristal, vous pouvez rapidement le « dissoudre » et, avec l’eau, il retournera à la nature d’où il était venu. En toute logique, il semble que la mort dans le sens d’anéantissement ne doit pas exister d’avantage pour le cristal que pour l’homme. il y a pour les deux une modification de l’état de la matière, laquelle n’est qu’une manifestation de l’énergie. nous revenons à l’unité.
AUX PORTES DE LA SCIENCE FICTION :
Le mystère est souvent présent dans les grandes découvertes scientifiques.
En 1976, un jeune physicien français, le Docteur Micheron, fut à l’origine d’une découverte qui parut susceptible de bouleverser l’audiovisuel.
Ce chercheur à travaillé sur ce qui pourrait devenir le support d’enregistrement du prochain siècle. Le dix-neuvième siècle a réussi à conserver la parole et la musique dans cette galette de cire qu’est un disque de phonographe. Notre époque a substitué à ce disque la bande magnétique, le film de cinéma et les cristaux qui constituent les mémoires d’ordinateurs.
Dès 1965, les américains avaient réussi à stocker des informations en impressionnant les couches périphériques de certains cristaux.
Le Dr Micheron a réussi à faire pénétrer les informations auditives et visuelles à l’intérieur du cristal en y créant des myriades de zones photosensibles où se fixent les signaux. Au début de 1976, Lucien Barnier avait été enthousiasmé en assistant à une expérience qui lui avait permis de voir fonctionner le système. Il avait choisi des images en couleur qui furent enregistrées dans le cristal. Un lecteur à laser les a ensuite extraite du cristal et Lucien Barnier a pu les voir agrandies sur un écran, sans avoir subi la moindre altération.
La densité de stockage du cristal est comparable à celle du cerveau humain. Cette découverte pourrait permettre « d’enfermer » tout le contenu de la Bibliothèque Nationale, ouvrages et journaux, dans un cristal d’un centimètre cube.
Les scientifiques s’appliquent à concentrer des informations sous forme d’images et de sons dans les cristaux qu’ils élèvent… et qui sont semblables aux cristaux qui existent partout dans la nature. Ces cristaux « naturels » contiennent-ils eux aussi des informations ? Les pierres conservent-elles parfois le souvenir, les images et les sons, des événements dont elles ont été témoins ?
Ce n’est qu’une idée personnelle, mais elle mérite d’être approfondie. Si nous savions que nous sommes observés, filmés, enregistrés en permanence, notre comportement serait-il le même ?
Les cristaux sont partout autour de nous, dans toutes les pierres de nos constructions, sur toutes les pierres des chemins, y compris les gravillons qui bordent nos grandes voies et nos autoroutes. Ils sont là, ils nous voient, ils nous entendent et ils se souviennent.
Y aurait-il là une explication du phénomène des maisons dites hantées ? Probablement pas l’explication, mais peut être une explication. Le phénomène de « mémoire des murs » peut expliquer des cas où une présence est perçue. Il pourrait s’agir en quelque sorte d’un film du passé, visuel ou sonore, ou encore visuel et sonore, qui dans des conditions que nous ignorons se mettrait à défiler sur un écran invisible ou dans notre cerveau constitué de micro cristaux en syntonie avec les cristaux des pierres. Pourrions-nous comprendre alors comment le « fantôme » du gentleman anglais, apparaissant toujours assis dans son fauteuil en train de fumer sa pipe et de lire son journal, peut se lever, ouvrir une porte qui n’existe plus mais qui grince quand même et passer ensuite à travers le mur ? Il serait possible de citer ainsi de multiples exemples pouvant correspondre à cette « mémoire des murs ».
Et si cette mémoire ne se limitait pas aux images et aux sons ? Si au delà, bien au delà de nos possibilités scientifiques actuelles, les cristaux étaient également capables d’enregistrer les émotions, toutes les émotions, les joies, les peines, les terreurs et les tragédies. Les lieux où parfois nous nous sentons mal à l’aise pourraient ainsi ne plus contenir un surnaturel effrayant, mais un phénomène naturel tout aussi fantastique.
Ce n’est pourtant pas là le plus fantastique ! Si la science de notre époque sait récupérer les informations qu’elle enregistre dans les cristaux élevés par l’homme, si des informations similaires ou encore plus complète existent dans les cristaux naturels, dans les pierres, dans des vitres ou dans des miroirs, il est permis de penser que cette même science parviendra à les récupérer.
Science-fiction ? Peut-être… Le sous-marin de Jules Verne était de la science fiction. La radio, le téléphone, la télévision et les voyages interplanétaires furent aussi du domaine de la science fiction. Ces exemples nous font espérer qu’un jour probablement, un jour qui n’est pas forcément lointain, le passé ressuscitera grâce à la mémoire des cristaux. Il pourra s’agir tout d’abord d’un passé anecdotique, mais petit à petit il deviendra possible de découvrir toute l’histoire… Si les « grands personnages » qui nous dirigent et qui sont particulièrement soucieux de laisser un souvenir impérissable de grandeur envisageaient cette possibilité, les peuples seraient peut-être moins trompés car la vérité serait toujours récupérable ; à moins que ne soit trouvé une parade à ces révélations.
Mais pour les siècles passés, que de déceptions, que de statues à renverser.
Il est dit dans les écritures que toutes nos actions sont inscrites et qu’un jour ou l’autre il faudra en rendre compte. Cette affirmation est peut-être plus exacte et moins poétique que ce que nous l’avons cru jusqu’à ce jour.
Si le décodage des informations contenue dans les cristaux des constructions humaines nous révèlent des événements que ces constructions ont vu défiler, nous serons limités dans le temps. Mais les cristaux contenus dans les pierres de la nature, dans les roches, y compris celles qui sont mises à jour dans les carrières, nous en apprendraient bien plus que ce qu’elles ont fait jusqu’à présent où, par exemple, certaines d’entre elles ont conservé les empreintes des dinosaures.
LA MEMOIRE DU FUTUR
Nous avons découvert sommairement une partie de la « magie » du cristal. Au mot cristal, deux syllabes viennent parfois s’ajouter : mancie. Elles évoquent les arts divinatoires.
La cristallomancie est donc l’art de prédire l’avenir en prenant le cristal comme support de voyance.
Déjà certains indiens utilisaient des cristaux transparents ou translucides pour « produire » des visions, pour obtenir un état de conscience différent – parfois qualifié de transe – afin d’atteindre la perception de l’invisible.
Cet invisible que révèle le cristal est-il contenu dans sa mémoire ? Peut-être. Mais cette mémoire est encore plus vaste si elle ne se limite pas au passé. Le cristal contient aussi la mémoire du futur.
S’il est vrai, comme l’a démontré Einstein, que le temps n’est pas linéaire et que passé et futur se confondent, la mémoire peut englober ces trois notions : passé, présent et futur. Si certaines théories récentes de nos scientifiques de pointe (tel Jean Charron) sont exactes, la matière – toute la matière – composée de cellules dans lesquelles des milliers d’atomes contiennent des milliards d’électrons, peut avoir aussi cette mémoire.
Ces théories indiquent que tous les électrons, créés lors du « bing – bang » originel, sont indestructibles et conservent le souvenir des événements qu’ils ont vécus et des vies auxquelles ils ont participés, qu’elle soient humaines, animales, végétales… ou minérales. Toutes ces mémoires sont dans la matière, dans toute matière, où – comme le savaient déjà les alchimistes du Moyen Age – « l’esprit » est toujours présent.
Entre autres qualités, le cristal contient cette mémoire des électrons, cette Mémoire Universelle qui est également en nous. Lorsque nos vibrations s’accordent, lorsque le phénomène de « syntonie » se manifeste entre le cristal et l’être humain, ce cristal révèle sa mémoire du futur, mais de plus, il devient l’amplificateur de notre Mémoire Universelle. Comme en radiesthésie, le pendule révèle à notre conscient les informations que des « ondes subtiles » lui sont transmises par notre inconscient, le cristal nous révèle qui sont en lui comme celles qui sont en nous. Ces images sont souvent des symboles qu’il faut savoir interpréter.
Lorsque nous avons trouvé « notre cristal », nous pouvons avoir recours à lui en de multiples occasions : mémoire, apaisement, relaxation, divination, magnétisme, etc.
« Voir » dans le cristal est une possibilité à laquelle chacun peut accéder. La réussite ne dépend pas du cristal, mais de l’individu, de sa mise en condition, de sa préparation physique et psychique, de son niveau d’initiation…
Il est certain que la « Boule de Cristal », que nous étudierons dans quelques pages, est un merveilleux instrument de voyage aux propriétés réelles. Elle constitue un lien avec ces eaux calmes chères aux lamas tibétains, ces eaux qui elles aussi emprisonnent la lumière et possèdent une mémoire que la science de notre époque vient de redécouvrir.
Mais entre la « Boule de Cristal » et les eaux calmes se placent toutes les surfaces qui renvoient la lumière sans en conserver une partie.
La divination par les eaux calmes, qu’il n’est pas toujours possible d’avoir à sa disposition, à entraîné l’homme à utiliser de multiples surfaces polies. Au départ, imitation de l’eau ou du cristal, les miroirs ont pris leur propre place dans les arts divinatoires sous le nom de catoptromancie.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:08 | |
| TROISIEME PARTIE: LES MIROIRS
CHAPITRE 7: LA PUISSANCE DU MIROIR Les voyances spontanées interviennent dans la vie de chacun sous forme d’intuition, de flashes visuels ou auditifs, de rêves prémonitoires ou de certitudes indéfinissables. Elles se manifestent sans être prévisibles et ne sont pas répétitives sur commande.
Cependant, des êtres exceptionnels, des « génies » aux dons surprenants se révèlent parfois dans ce domaine comme dans d’autres… mais combien par siècle ?
Un état de conscience – ou de semi conscience – est nécessaire pour ouvrir ce « sas » qui offre à l’esprit humain la possibilité de puiser des informations dans l’avenir ou dans le passé. Ce n’est pas de la concentration, ce n’est pas de la relaxation ; c’est autre chose. Cet « état second » est comparable à celui que vivent les créateurs, qu’ils soient musiciens, peintres, écrivains, sculpteurs, chorégraphes, etc. Pour y parvenir « les voyants » utilisent des supports, et ces supports sont innombrables.
Le miroir est un support de voyance. C’est l’eau qui a donné l’idée d’utiliser les surfaces brillantes naturelles puis de fabriquer des miroirs.
Nous pouvons dire du miroir qu’il est un objet magique et impitoyable qui répond à certaines de nos questions, mais qui nous en pose bien d’autres.
Ce miroir qui reflète notre visage, nos gestes et nos pensées, connaît-il notre véritable personnalité à travers l’évolution permanente de notre aspect physique ? Sait-il qui nous sommes ? Peut-il nous le révéler ? D’où tient-il son pouvoir inquisiteur ? Quelle sont les limites de sa puissance ?
Qui n’a pas médité devant un miroir ; devant « son » miroir ? Je vois mon visage dans la glace, mais cette image évolue de l’enfance à la vieillesse, au fil des ans. Elle s’épanouit ou se dégrade lamentablement… Et pourtant, c’est toujours moi, ou du moins mon apparence. En réalité, qui suis-je ? Suis-je seulement ce corps dont je prend conscience en observant son image ? Suis-je plutôt un être permanent qui m’est caché et qui habite ce corps ? Cet « esprit » qui est ce que je suis depuis ma naissance jusqu’à ma mort, je le pressens mais mon miroir semble le connaître. Il peut me le révéler. Suis-je capable de m’affronter ? Peut-on oser vivre intégralement le « connais-toi toi-même » ? Au delà de cette connaissance, d’autres questions sont alors posées. Cet « Esprit », ce moi réel, existait-il avant mon corps ? D’où vient-il et où ira-t-il après ? Les mystères, tous les mystères, « mon mystère » me fait face et je doute que la nature humaine soit capable d’en supporter la brutale révélation sans y être préparée.
Le miroir est un instrument de prédiction terrible et dangereux. Il ne se contente pas de renvoyer toute la lumière d’une image, mais encore il l’amplifie, l’accentue, la déforme et en fait une réalité caricaturale plus vraie que l’original. L’apparence est brusquement rejetée et la vérité profonde est révélée dans un éclat démentiel.
Cette image violente reçue par notre œil projette dans l’inconscient de notre être tout ce que nous voulons ignorer. Nous voyons « ce qui est », profondément, et non plus ce que nous souhaitons voir et accepter. Nous voyons cette évolution permanente et négative de la matière et de l’esprit et nous pressentons de plus en plus notre route tracée vers un futur impitoyable. Nous nous sentons sans défense ; infiniment vulnérables à la veille d’événements à subir. Nous ressentons l’inutilité et la fragilité de l’être humain confronté à ces forces que lui révèle le miroir.
Que de gens imprudents ont provoqué ce choc brutal en l’interrogeant et en ont subi ensuite les lourdes conséquences !
Pour y échapper, il faudrait peut-être pouvoir franchir une barrière qui reste pour beaucoup insurmontable, faute d’une indispensable préparation.
Alice a découvert le monde inconnu qui vibre de l’autre côté du miroir. Son aventure poétique concrétise les impressions que nous ressentons en observant les reflets inversés de la vie dans les profondeurs d’un miroir. Cette image de la réalité nous rappelle la phrase de la Table d’Emeraude Hermétique : « Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Mais le miroir fait du reflet une inversion de la réalité.
C’est un fantastique et inquiétant mystère qui ne laisse personne indifférent et qui nous incite à mieux nous connaître. Chacun traduit cette recherche de soi-même selon sa sensibilité et ses talents. C’est ainsi qu’une jeune fille qui avait alors vingt ans, Agnès Bernard, m’a envoyé un poème dont les phrases semblent jaillir du cœur déjà inquiet d’un être à qui le miroir a posé plus de questions que donné de réponses.
« LE MIROIR »
Comme le reflet d’un objet précieux,
Doré comme une abondante chevelure,
Transparent et indicible comme l’âme,
Profond comme la pensée,
Le miroir ressemble à un véritable jardin secret.
Pur comme un diamant aux éclats impénétrables,
L’être reste son appât, lorsqu’il s’y mire.
Du clair obscur de nos sentiments
Au minois rosé d’un petit enfant,
Aucun détail ne lui échappe !
Nul ne sait tricher
Puisqu’il devient le spectre de nos pensées.
Le miroir se promène dans notre réalité,
Il devine tout et, parfois, il nous dérange.
S’immixant dans notre intimité,
Ou, s’infiltrant dans un songe éveillé,
Il souligne telle ou telle attitude
Allant du désespoir à l’espoir,
De l’amertume à la rancœur d’un soir !
Bien que le reflet de nos visages
Reste éphémère, insaisissable,
Nul ne pourrait se substituer à cet œil de cyclope.
Cet « œil de cyclope » qui nous observe est devenu, en tant que surface réfléchissante, le symbole de la connaissance. Il peut refléter la vérité, la sincérité, le contenu du cœur et de la conscience ; il a été dit du miroir qu’il était le symbole du symbolisme.
La connaissance est le domaine dans lequel se situe le symbolisme du miroir. Cependant, un miroir obscurci par la poussière devient le symbole de l’esprit obscurci par l’ignorance.
Une légende soufie relie le symbolisme du miroir au symbole du paon. Selon cette légende, « Dieu créa l’Esprit sous la forme d’un paon et lui montra sa propre image dans le Miroir de l’Essence Divine. Alors, le paon fut saisi d’une respectueuse mais immense frayeur qui provoqua sur lui une sueur dont quelques gouttes tombèrent. Tous les êtres furent crées de ces gouttes de sueur. »
Les astres sont souvent étudiés par leur reflet dans un miroir qui devient un intermédiaire entre l’œil humain et la réalité cosmique.
L’intelligence céleste reflétée par le miroir est symboliquement identifiée au soleil. Le miroir devient alors un symbole solaire. Mais il est surtout un symbole lunaire car la lune, comme un miroir, reflète la lumière du soleil.
Dans notre ciel, la lune, cet étrange miroir, reçoit, dénature, puis nous renvoie une lumière bizarre, puissante, aux qualités réelles mais souvent perturbantes.
La lune modifie la nature de la lumière solaire. Nous recevons de cet astre une lumière différente de celle qu’il a reçue. Cette lumière est souvent agressive et son influence sur la nature, sur les métaux, sur tous les êtres vivants et sur les humains n’est plus à prouver. Le chemin éclairé par la lumière que réfléchit la lune est toujours un chemin mystérieux et dangereux.
De même que la lune transforme la lumière du soleil, le miroir dénature la lumière qu’il reçoit. La lune est également un support de voyance. Selon les civilisations, ses taches ont fait l’objet de multiples interprétations : visage humain, lapin, chien, jaguar ou renard.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:17 | |
| CHAPITRE 8: LE MIROIR MAGIQUE Des vertus magiques ont de tout temps été attribuées aux miroirs utilisés pour la divination.
Entendons par le mot « magie » la recherche et la possibilité d’utiliser des forces puissantes mais subtiles qui se trouvent en permanence autour de nous. Ces forces dont nous ressentons les effets bienfaisants ou malfaisant ont plusieurs origines. Elles peuvent être naturelles ou, entre autres, provenir d’un mode vibratoire différent. Elles sont également en nous, au plus profond de notre inconscient.
L’emploi du « miroir magique » apparaît très tôt dans l’histoire de l’humanité à la recherche de son devenir.
Il s’agit tantôt de coupes dans lesquelles sont versés des liquides (huile ou eau), tantôt de surfaces brillantes.
Nous en retrouvons des traces par des récits sumériens remontant à 2.600 ans avant J.C. Nous constatons le lien existant entre la divination dans un liquide et la divination sur une surface brillante. Nous constatons également que parfois liquide et surface brillante sont utilisés ensemble. Une légende prête à pythagore l’utilisation d’une méthode propre aux sorciers de Thessalie et d’Asie qui consiste à présenter « un miroir magique » à la face de la lune pour y voir apparaître des images de l’avenir ou du présent. Pythagore aurait su présenter son miroir à la pleine lune de telle sorte qu’il fasse office de réflecteur et que son utilisateur puisse ainsi observer l’image transmise en dépit de la distance séparant l’émetteur et le récepteur.
LA VISION DE CATHERINE DE MEDICIS :
Au Moyen-Age les « miroirs magiques » connurent une vogue telle qu’ils furent considérés comme le symbole de la sorcellerie. La Renaissance amplifia encore cette vogue et Catherine de Médicis, par l’intermédiaire de son magicien attitré Cosme Ruggiery, s’y intéressa fréquemment pour explorer l’avenir. Dans son ouvrage « Trésor d’histoires admirables », paru en 1614, Simon Goulard raconte comment Ruggieri fit « voir » à Catherine de Médicis la succession rapide de ses fils sur le trône de France et le long règne d’Henri IV qui suivrait.
D’autres auteurs, André Félibien dans ses « Maisons Royales » (1681) et Nicolas Pasquier dans ses « lettres » (1723), rapportent le même événement.
Comment procéda Ruggieri ? Il ôta le linge qui recouvrait le miroir et celui-ci se mit à briller au reflet de la lune. Ruggieri traça des cercles sur le sol et pratiqua un rituel au cours duquel il plaça dans un cercle un chat endormi d’un sommeil hypnotique et léthargique, donnant l’apparence d’un animal mort.
Catherine fixait la plaque d’acier qui constituait le miroir. Celui-ci s’embua d’un léger brouillard qui s’épaissit, puis se dissipa totalement. Le décor d’une chambre apparut clairement et c’est dans ce décor que les personnages se succédèrent comme de fantômes muets qui tournaient sur eux-mêmes pour indiquer le pour indiquer le nombre d’années de leur règne.
Catherine supportait mal ces sinistres informations. Des blasphèmes s’échappaient de ses lèvres. Elle ferma les yeux. Combien de temps ?… Nous l’ignorons… Un miaulement de chat la fit tressaillir. Elle « s’éveilla » devant un miroir vide, tandis que Ruggieri installé devant la fenêtre regardait se lever le soleil.
Que s’était-il passé ? Il semble que Ruggieri qui, selon le récit, avait placé un chat dans un état hypnotique ait pratiqué de même avec Catherine de Médicis. Les différents auteurs qui ont relaté cette scène ne connaissent pas les extraordinaires possibilités de l’hypnose que seuls quelques « initiés » savaient pratiquer dans le cadre de la « sorcellerie ».
Il est certain qu’un état de conscience différent provoqué par Ruggieri a pu admettre de suggérer à la reine les images qu’elle a vue dans le miroir… ce qui n’enlève rien à la véracité de la prédiction ;
En fait, un léger état d’auto-hypnose favorise la perception de « clichés de voyance » lorsqu’on utilise un miroir ou une boule de cristal. Comment obtenir cet état ? C’est relativement simple. Nous en parlerons à propos de la vision dans la boule de cristal.
Ce que je tiens à souligner, c’est que la pratique de l’hypnose peut permettre de créer des « visions suggérées ». Il est possible, par exemple, d’obtenir la création visuelle d’entités représentant pour une personne « persécutée » les maux psychiques dont elle souffre. L’hypnotiseur peut alors « détruire » cette entité et soulager cette personne qui ne s’est même pas rendue compte qu’elle venait de vivre un état hypnotique.
LES DIFFERENTS MIROIRS ET LEUR UTILISATION :
Ces miroirs peuvent être blancs ou teintés ou même noirs. Ils peuvent être plats ou légèrement concaves et constitués par une coupe de cuivre, d’étain, d’acier ou d’or. Une coupe peinte ou tapissée de papier d’étain devient un miroir utilisable. Un bloc d’anthracite creusé offre les mêmes qualités.
La forme et les matériaux utilisés n’ont pas d’importance car seule la personnalité de l’opérateur en détermine le choix et l’efficacité.
Mais je le répète, et j’insiste, la voyance par l’intermédiaire du support que constitue un miroir ne doit être utilisé qu’après une préparation qui met en œuvre un profond travail sur soi. Dans le cas contraire, de réels dangers psychiques guettent « l’apprenti sorcier ».
Lorsque l’attention se fixe sur le miroir, c’est une réelle « invocation » qui est réalisée en même temps que l’état de conscience se modifie dans un processus hypnotique. Alors peuvent apparaître de véritables « hallucinations » visuelles à caractère divinatoire. Mais ces images se créent à partir de notre propre reflet dans le miroir qui en renvoie dans notre esprit, dans notre conscient modifié, des reflets déformés ou plus vrais que nature. Ces reflets s’inscrivent sournoisement dans notre inconscient. Il faut savoir dépasser ce stade pour accéder à d’autres voyances et à la divination sans subir de sérieuses conséquences de ces révélations.
C’est vrai, le miroir est un excellent support de voyance qui se situe dans les arts divinatoire entre les eaux calmes et la boule de cristal. Eaux calmes et boule de cristal sont des supports tout aussi efficaces mais inoffensifs ; il n’en est pas de même pour la puissance maléfique du miroir.
Les recettes sont nombreuses lorsqu’il s’agit de l’utilisation divinatoire du miroir. Il en existe de très anciennes, de très pittoresques, mais aussi de très fantaisistes.
La magie musulmane a fait un grand usage des miroirs métalliques. Le grand philosophe et historien du quatorzième siècle Ibn Khaldoun a étudié le processus permettant de « voir » autre chose dans un miroir.
Il a écrit ceci : « Le devin regarde fixement cette surface jusqu’à ce qu’elle disparaisse et qu’un rideau semblable à celui d’un brouillard s’interpose entre lui et le miroir. Sur ce rideau se dessinent les formes qu’il désire apercevoir, et cela lui permet de donner des indications sur ce qu’on désire savoir. Pendant qu’ils sont dans cet état, les devins n’aperçoivent pas ce qui se voit réellement dans le miroir ; c’est un autre mode de perception qui naît chez eux et qui opère, non pas au moyen de la vue, mais de l’esprit (…) Nous avons vu quelques-uns de ces individus se servir d’incantations afin de donner à l’âme la disposition requise. »
D’après cet auteur, c’est par les incantations et la fixation du regard que le support de voyance devient « magique ». Nous pouvons aujourd’hui traduire le sens de ce texte du quatorzième siècle en disant que le devin se met dans un état d’auto hypnose. De l’hypnose à la clairvoyance, il y a peu de chemin à parcourir.
Un autre texte arabe, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Nationale, indique comment employer un miroir :
On parfume le miroir ; on jeûne pendant sept jours, on garde la plus sévère retraite ; on charge ensuite quelqu’un, un enfant de préférence, de tenir le miroir, ou si l’on n’a personne auprès de soi, on le tient soi-même. Après avoir récité les prières convenables, l’ange se montre dans le miroir et l’on peut lui faire ses demandes. »
A la fin du quatorzième siècle, le chroniqueur Froissard, dont les poésies ont été publiées à Paris en 1829 par J.A. Buchon, sous le titre « Poésies de Froissard » (pages 270,271) nous révèle en quelques vers une autre façon de se servir du miroir :
« Je voudrais qu’il puisse être
« Que je ressemble au maître
« Qui sit le miroir à Rome
« Par qui on voyait les hommes
« Qui chevauchaient à l’entour.
« Et quelque lieu que j’irais
« Ma dame clairement verrais.
Ce texte nous fait penser, bien sur, à la « légende » du miroir de Pythagore.
Quelles réalités se cachent derrière de telles légendes et qui retrouvera la recette oubliée?
Dans son « Traité de Magie Pratique » publié à Paris en 1893, Papus nous précise la recette suivante:
« On prend une plaque luisante et bien polie d’acier, de forme légèrement concave, et l’on écrit à ses quatre coins avec le sang d’un pigeon mâle blanc les noms:
JEHOVAH ELOHIM
MITTATRON ADONAY
Le miroir est renfermé dans un linge neuf, propre et blanc et, lorsque la nouvelle lune monte dans le ciel, l’opérateur l’approche d’une fenêtre regardant la nue, pendant qu’il dit avec dévotion: « O Eternel, o Roi éternel! Dieu ineffable qui avez créé toutes choses. Pour l’amour de moi, regardez-moi, N..., votre serviteur très indigne, et considérez mon intention pure. Daignez m’envoyer votre ange Anael sur ce miroir et qu’il mande, commande et ordonne à ses compagnons, vos sujets que vous avez faits, o Tout Puissant qui avez été, et qui êtes et qui serez éternellement. Qu’en votre nom, ils prient et agissent dans la droiture pour m’instruire et me montrer ce que je leur demanderai. » On jette ensuite sur des charbons allumés dans un réchaud neuf de terre cuite le parfum d’Anael, c’est à dire le safran, tout en disant:
« En ce, pour ce, et avec ce que je verse devant votre face, o mon Dieu qui êtes tri-un, bon et dans la plus sublime révélation, qui voyez au-dessus des chérubins et des séraphins et qui devez juger les siècles par le feu, exaucez-moi.
Tenu de la main droite, le miroir est représenté à la fumée parfumée. Ce faisant, on répète trois fois l’oraison précédente.
Il faut ensuite souffler sur la surface du miroir en évoquant l’esprit qui lui est attaché: « Venez, Anael, venez, et que ce soit votre bon plaisir d'être en moi par votre volonté, au nom du Père Tout Puissant +, au nom du Fils très sage +, au nom du Saint Esprit très aimable +, venez Anael, au nom du terrible Jéhovah, venez Anael, par la vertu de l’immortel Elohim, venez Anael, par le bras du tout puissant Metraton, venez à moi N... (dites votre nom sur le miroir), voir à mes yeux les choses qui me sont cachées. »
L’opération est réitérée jusqu’à l’apparition de l’ange, ce qui prend un temps variable, une dizaine de jours au minimum, quarante cinq jours au maximum.
Bien entendu, il ne faut pas oublier de renvoyer dans les formes l’esprit qui a bien voulu se rendre à nos désirs: « Je vous remercie, Anael, de ce que vous êtes venu et que vous ayez satisfait à ma demande. Allez-vous en paix, et revenez lorsque je vous appellerai. »
le Docteur Encausse, dont le pseudonyme est Papus, semble avoir puisé à plusieurs sources pour rédiger ce texte. Nous retrouvons le sacrifice du pigeon qui est indiqué dans « Les Clavicules de Salomon ». Nous savons qu’au début du dix-neuvième siècle un traité de magie a été publié en Angleterre pour vulgariser entre autres des textes d’Agrippa. Eliphas Levi, qui a beaucoup inspiré Papus, a connu ces textes dont une partie pourrait être de l’abbé Trithème sur lequel nous reviendrons à propos de la boule de cristal. L’abbé Trithème indique des rituels de bénédiction et de consécration qui ont été repris, modifiés et même ridiculisés par bon nombre d’auteurs.
Selon les traditions, différents rituels peuvent être utilisés: aspersion par eau bénite, parfums d’encens; ces deux éléments ont pour but la purification. Il y a ensuite l’invocation de l’entité à qui le miroir est dédié: saint, ange, maître spirituel, force cosmique, génie lunaire, etc. C’est enfin l’inscription du nom de celui à qui appartient le miroir. Tout le rituel est accompagné de prières spécifiques dans le style du texte rédigé par Papus.
A notre époque et probablement pour les raisons que nous avons citées, les « miroirs magiques » sont très peu utilisés dans les cabinets de voyants qui les considèrent à juste titre comme les ancêtres de la boule de cristal.
Cependant, cette utilisation existe encore dans certains folklores et traditions populaires.
Par exemple en Hongrie, les jeune filles qui désirent connaître quel sera le visage de leur futur époux pratiquent un étrange rituel dans la nuit de la Saint Sylvestre.
A minuit, elles plongent un miroir dans l’eau pure d’une source. D’une main, elles tiennent un cierge allumé dont la lumière leur révèle l’image du futur époux.
En Russie, c’est la nuit de Noël, toujours à minuit, qu’un autre rituel se pratique dans le même but, mais en utilisant deux miroirs placés face à face.
Du miroir, qui renvoie brutalement la lumière, nous allons passer à la boule de cristal qui, comme les eaux calmes, absorbe la lumière et en restitue une partie avec les reflets changeants du visible et de l’invisible.
Avec le Tarot, ce bel objet est devenu l’emblème et le symbole de la voyance.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:26 | |
| QUATRIEME PARTIE: LA BOULE DE CRISTAL
CHAPITRE 9: D’ UNE ATTIRANTE BEAUTE S’il est un objet souvent utilisé lorsqu’il s’agit de traiter les arts divinatoire sur le ton de moquerie, c’est bien la boule de cristal.
Les dessinateurs, les caricaturistes et les auteurs dramatiques ne s’en sont pas privés. Ils ont mis en oeuve leur talent et leur métier pour la ridiculiser et la rendre grotesque; ne réussissant d’ailleurs qu’à faire ressortir leur ignorance. En fait, la plupart de ces maîtres de l’humour ou de la critique seraient bien incapables de vous parler de la boule de cristal autrement qu’en affichant le sourire narquois de quelqu’un qui « s’y connaît » en la matière...
A travers la boule de cristal, c’est tout ce qui concerne la voyance qui est atteint. Préjugés, craintes, séquelles d’une éducation et d’une culture désinformée dont les racines s’enfoncent profondément dans l’obscurantisme d’un surnaturel malsain, emprisonnent encore l’esprit de bon nombre de nos contemporains.
Aussi, est-ce avec la plus grande sincérité que je vais m’efforcer de vous présenter, ou de vous faire mieux connaître, mais surtout de vous faire aimer ce bel objet que j’affectionne particulièrement: La Boule de Cristal.
Si la boule de cristal a fait tant parler d’elle, c’est qu’elle a séduit par sa forme et ses reflets ceux qui en ont ressenti la mystérieuse beauté, même s’ils refusent d’en reconnaître les étranges propriétés.
Il n’est pas rare de la voir mise en valeur dans une vitrine qui n’affiche rien d’autre en rapport avec la voyance ou l’ésotérisme. Bien des particuliers la place chez eux où elle n’a d’autre utilité que son aspect décoratif. Il arrive que des voyants qui ne l’utilisent pas lui réservent une place de choix dans leur cabinet. Je connais même une géomancienne qui se plaît à garder sur son bureau une boule posée sur un socle de verre sous lequel une lumière change constamment de couleur, transformant la boule en un objet dont les couleurs se succèdent et se mélangent agréablement.
C’est vrai que la boule est belle lorsqu’elle joue avec la lumière. Les professionnels de l’image ne s’y trompent pas. Il m’a été donné de la présenter souvent devant des caméras de télévision. Que ce soit à Fort de France, Epinal, Metz, Montpellier ou dans d’autres villes, chaque fois les caméramans ont pris un vif plaisir à « faire parler ses reflets » et ont obtenu des séquences particulièrement réussies.
Déjà, son nom résonne favorablement. La boule, c’est la sphère, la sphère céleste, l’univers dont l’expansion permanente évoque un ballon qui n’en finit pas de se gonfler. C’est notre planète la terre et c’est aussi la forme de la tête humaine, siège de notre raisonnement et de notre jugement. C’est également le cercle, symbole de la spiritualité, de l’immatériel, du mystère... Le cristal, nous en avons évoqué les multiples qualités dans de nombreux domaines.
Et pourtant, la Boule de Cristal n’est pas forcément sphérique et n’est que très rarement faite de cristal de roche car celui-ci est d’un prix très élevé.
Les boules de toutes dimensions proposées dans le commerce sont faites d’un verre plus ou moins limpide, plus ou moins pur. La nature du matériaux n’enlève rien aux qualités qui nous intéressent, c’est-à-dire le fait que la boule devienne un support de voyance... pour celle ou celui qui « sait » l’utiliser. C’est volontairement que j’évoque la personne qui « sait » l’utiliser et non celle qui « peut » l’utiliser. Comme pour bien d’autres arts, nous possédons tous une part de talent qu’il convient de maîtriser et de développer.
Il ne s’agit pas de posséder un « don » pour « voir » dans la boule ce cristal. Chacun peut y parvenir et s’il s’agissait d’un don, nous pourrions affirmer que chacun le possède.
La transparence du cristal, la limpidité du verre, qui nous fait penser à de l’eau transformée en glace, peuvent faire place à des couleurs diverses. Une boule faite d’un verre teinté offre les mêmes possibilités de voyance et certains ont une préférence pour telle ou telle couleur. Bleu ou vert clair, rose, jaune, etc.
Les dimensions de la boule n’en modifient nullement le « fonctionnement ». Il en existe de toutes petites qui peuvent être transportées dans une poche, jusqu’à des boules beaucoup plus volumineuses de sept ou dix centimètres de diamètre. Toutes sont capables de nous offrir les mêmes images mais il sera évidemment plus facile d’analyser ces images dans des boules d’un format pas trop petit. D’autre part, nous verrons qu’il est nécessaire parfois de tenir la boule dans les mains ou d’une main. Il est alors plus aisé de manipuler une boule de moyenne grosseur.
Nous avons un choix très étendu quant à la grosseur et à la couleur de la boule. Ce choix est encore plus grand si nous ajoutons la forme.
La sphère est la forme la plus répandue, mais la forme ovoïde ou elliptique existe également. En fait, de multiples formes sont possibles, toutes très agréables à regarder, jusqu’à la sphère ronde dont une partie est tronquée; donc qui ne roule pas et peut être posée sans socle.
A vous de choisir selon vos goûts. Si telle ou telle « boule » vous plaît plus que les autres au premier regard, n’hésitez pas, elle vous conviendra. Elles sont toutes belles et le choix est subjectif en fonction d’une impression première et de l’utilisation souhaitée. Il est évident que si vous désirez qu’elle vous accompagne dans de nombreux déplacements, si vous l’imaginez sans socle sur votre bureau ou très décoratrice dans une pièce, vous ne choisirez que parmi celles qui répondent à vos désirs. Rien ne vous empêche d’ailleurs de posséder plusieurs boules pour ces différentes raisons. Elles auront chacune les mêmes qualités pour vos travaux de voyance.
Chaque boule est un objet personnel qui s’imprègne de votre « magnétisme » Elle aura avec vous des relations particulières que vous ressentirez et qui n’exigent pas qu’elle soit gardée cachée, enfermée, voilée, séquestrée.
D’autres personnes peuvent la prendre en main sans en altérer les qualités autrement que par d’éventuelles traces de doigts qui seront vite effacées.
Gardez-vous d’un folklore qui n’a d’autre but que de créer et d’entretenir un mystère propre à impressionner les gens qui ignorent tout des arts divinatoires. Une mise en scène inutile et puérile et des pratiques parfois grotesques ont établi une ambiance de basse sorcellerie se voulant inquiétante autour de la boule de cristal. Il est grand temps de réhabiliter cet objet et de le présenter à la lumière, puisque c’est la lumière qui l’anime. De plus en plus rarement, les voyants professionnels se présentent vêtus d’accoutrements excentriques qui loin dé crier la différence de supériorité recherchée par rapport à leurs consultants, ne réussissent qu’à faire sourire ces derniers.
La boule de cristal est belle, limpide et éclairée. Efforcez-vous d'être comme elle. La beauté de l'être humain réside dans son charisme, dans son regard, dans sa compréhension de l’autre et non dans l’aspect fantastique souligné par un accoutrement de carnaval. Soyez limpide dans le calme et la clarté de vos propos. La boule de cristal vous y aidera en vous renvoyant la « lumière » née de la lumière que vous aurez su lui offrir.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:33 | |
| CHAPITRE 10: VOYANCE ET PREDICTION Avant d’aborder l’utilisation de la Boule de Cristal - que nous continueront à appeler ainsi même si elle n’a pas la forme d’une boule et même si elle n’est pas faite en cristal - nous allons devoir, pour plus de clarté, préciser la signification de quelques mots.
En effet, tout ce qui concerne la divination a été longtemps considéré d’origine diabolique, même si les deux premières syllabes du mot sont significatives: « DIVIN ». Il n’y a pas de hasard. Si l'être humain a parfois, par ses qualités et par son travail, la faculté de soulever un coin du voile qui masque l’avenir, c’est que son créateur a bien voulu qu’il en soit ainsi.
D’après un théologien, le R.P. La Roche, le mot « divination » a pour origine le terme latin « divinatio », du verbe « divinare », ou encore « divina agere » qui signifie: « accomplir une chose divine ».
Certains dictionnaires définissent ainsi le mot divination: « Prétendue recherche ou prédiction des choses cachées, passées, présentes ou futures à l’aide de moyens supra-naturels ». Cette définition conçoit la divination comme étant un phénomène supra-naturel.
Pendant des siècles, la toute puissante Eglise de Rome a tenté par tous les moyens, de s’octroyer l’exclusivité de la divination classée parmi les événements « miraculeux ». Dans son giron, « le miracle » était l’oeuvre de Dieu, mais chez des laïques ou des « païens », il ne pouvait être que l’oeuvre du diable. Alors les bûchers de l’inquisition appliquaient sauvagement « la justice » d’un Dieu dans lequel il semble difficile de retrouver le message « Aimez-vous les uns les autres » de son fils Jésus.
En 1622, à l’époque des guerres de religion, alors que les bûchers de l’inquisition ne sont pas encore refroidis, De l’Ancre définit ainsi la divination: « Elle n’est autre chose qu’une manifestation artificielle des choses à venir, occultées et cachées aux hommes, en conséquence de « quelque pacte fait avec le démon ». C’est la même idée de base: surnaturel divin pour L'Église et surnaturel diabolique pour le reste de l’humanité.
Les arts divinatoires existaient depuis des millénaires. Mais pendant des siècles de civilisation dite chrétienne, ils furent occultés et combattus. De cette longue période, il reste une ignorance populaire qui fait que des mots au sens précis sont souvent employés de façon inexacte.
Considérons quatre de ces mots - il y en aurait bien d’autres - que nous retrouvons assez souvent: VOYANCE, PREDICTION, MEDIUMNITE et PROPHETIE.
LA VOYANCE, c’est le fait de « voir » différemment. Cela s’apprend et se travaille. Lorsque, par exemple, sans trop y penser, vous regardez fixement une tapisserie, il ne faut que quelques secondes pour que votre oeil n’enregistre plus les vraies images, fleurs, ramages, dessins, etc. A la place vous « voyez » une main, un visage ou tout autre chose. C’est déjà de la voyance, de la voyance involontaire dont les images ont toujours une signification. Le lendemain, de la même place, en fixant les mêmes dessins, votre « vision » sera différente. Nous reviendrons sur ce phénomène qui est à la base de la voyance. Ce mot « voyance » désigne souvent, mais à tort, tout ce qui concerne le fait de voir et de prédire. Il convient d’utiliser l’expression « Arts Divinatoires ». Il apparaît que l’intuition du « Voyant », l’information qu’il reçoit, ressemble étrangement à l’inspiration du créateur, qu’il soit poète, musicien, écrivain, peintre ou chorégraphe. D’ailleurs, bon nombre de grands créateurs, tel Victor Hugo, sont de véritables voyants. Je connais aussi d’excellents voyants qui sont de remarquables artistes aux oeuvres inspirées en peinture, musique ou écriture. La voyance n’est pas forcément l’annonce d’un événement futur. On peut voir le passé d’une personne, sa santé, son présent, etc.
LA PREDICTION permet d’annoncer des événements qui se produiront dans un futur plus ou moins proche ou lointain. La prédiction est souvent le résultat de l’interprétation d’une voyance. Mais comme il y a des voyances sans prédiction, il existe des prédictions qui ne découlent pas de l’interprétation de voyance; c’est spontané, intuitif, quasiment médiumnique.
LA MEDIUMNITE: Voici un mot employé la plupart du temps avec un sens très étroit. En musique, le médium est situé entre le grave et l’aigu. Médium, c’est le milieu; comme à midi le soleil est à mi-course de la journée. Un médium est un personnage qui est situé entre deux éléments et qui en constitue l’intermédiaire. Il est au milieu et reçoit une information qu’il capte et qu’il retient, provenant d’une partie; et il la transmet à l’autre partie. Cet état est semblable à celui que vit l’artiste créateur qui l’appelle « inspiration ». D’où vient cette information, cette inspiration ou cette intuition? Les sources peuvent être multiples et je pense que c’est limiter et rétrécir considérablement la signification du mot médium qu’affirmer qu’il s’agit exclusivement d’un personnage qui reçoit des messages de personnes trépassées. Sans rejeter cette origine possible, il convient d’y ajouter entre autres: les mondes vibratoires différents ou parallèles, les souvenirs de vies antérieures, les « contacts » avec des êtres supérieurs ou inférieurs (entités bienfaisantes ou malfaisantes), les « contacts » extra-terrestres, les messages jaillissent de notre propre inconscient, qu’il soit qualifié de subconscient ou de surconscient, etc. La médiumnité est une qualité humaine et « nous sommes tous médiums », à des niveaux différents. Tout « créateur » reçoit une « inspiration qui s’apparente à la médiumnité. Nos institutions, nos prémonitions et nos rêves sont autant de messages à caractère médiumnique, puisque reçus d’un « ailleurs » souvent indéfinissable. Un « voyant » est forcément médium. Il est inutile qu’il le précise sur sa carte de visite. Toute voyance est semblable à un message que le « Voyant » à le privilège de recevoir parce qu’il est spirituellement, psychiquement et physiquement en état de le recevoir... Sait-il toujours l’interpréter?
LA PROPHETIE. Nous pourrions dire d’un prophète qu’il est un « médium de haut-niveau ». Le prophète reçoit lui aussi un message qu’il transmet. Ce message intervient dans une ambiance mystique et provient d’un plan supérieur; saints, anges, Vierge Marie ou Dieu. Toutes les religions ont leurs prophètes, personnages « inspirés » par des « contacts » parfois renouvelés. Nous retrouvons la définition du R.P. La Roche à propos de la divination. « Accomplir une chose divine ». La prophétie devient une révélation par Dieu des choses cachées. La prophétie n’est pas forcément une prédiction et bon nombre de textes prophétiques indiquent des façons de se conduire, d’organiser la société, de pratiquer sa religion, etc. Lorsqu’une prédiction est contenue dans une prophétie, elle a la particularité d'être exprimée sous forme d’avertissement: « Si vous ne faites pas ceci, il vous arrivera cela ». Il semble donc que les événements annoncés ne constituent pas un futur inéluctable, mais qu’ils puissent être évités ou modifiés si l’homme a compris l’avertissement et suivi les instructions qui lui sont données. Cette particularité est importante car elle concilie la prédiction avec le libre arbitre humain. Celui-ci doit permettre de mettre à profit toute prédiction pour éventuellement en atténuer les conséquences ou amplifier les circonstances favorables.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:39 | |
| CHAPITRE 11: VOIR DANS LA BOULE « Voir » dans la boule de cristal nécessite un « entraînement » et des qualités psychiques qui n’ont rien d’exceptionnel; c’est A LA PORTEE DE TOUS.
Nous avons examiné la succession des procédés qui ont été utilisés pour « voir » dans les reflets renvoyés à nos yeux par une surface réfléchissante. Ce fut l’eau calme des lacs et des bassins, puis les miroirs constitués par des coupes, des plaques métalliques ou de verre et enfin la forme sphérique dite « Boule de Cristal ».
Alors que l’Orient semble avoir eu une préférence pour les miroirs, l’Occident a privilégié le globe de cristal comme instrument de « vision magique ». Le père de Clovis, Childéric 1er (436 - 481) avait près de lui, dans sa sépulture découverte en 1653 à Tournai, une boule de verre dont le diamètre était d’environ quatre centimètre. De tels objets ont été trouvés dans plusieurs sépultures mérovingiennes. Déjà, au début du cinquième siècle l’évêque Saint Patrick s’élevait avec véhémence contre ces « pratiques rejetées par L'Église ».
Que se passe-t-il lorsque notre regard se fixe dans la boule de cristal?
Tout d’abord, il convient d'être en état de calme et de sérénité, car toute agitation, tout énervement, ne facilite, ne facilitent pas, au contraire, l’utilisation de quelque support de voyance que ce soit. Je préconise d’utiliser la boule après avoir pratiqué une relaxation sophronique - seul ou à l’aide d’une cassette enregistrée selon ses connaissances et ses possibilités - ou une mini-relaxation telle qu’elle vous sera indiquée plus loin.
La Boule emprisonne la lumière. Il est donc indispensable qu’elle soit éclairée convenablement. La lumière doit être suffisante sans être violente. Elle peut être complétée par la flamme vacillante d’une ou deux bougies qui en feront danser les reflets. Ces reflets, provenant de tout ce qui entoure la boule, objets, meubles, tentures, murs... ainsi que les reflets de votre consultant, se fondent dans la profondeur du verre et se transforment en un riche kaléidoscope. Alors, vous ne voyez plus telle ou telle forme que vous pouvez identifier. A leur place apparaissent une multitude de symboles dans un amalgame de formes et de couleurs. Ces symboles - à identifier - sont comparables à ceux que notre subconscient projette dans nos rêves. Ils sont à interpréter selon leurs nombreuses significations possibles auxquelles s’ajoute « l’intuition » de celui qui les interroge.
Nous sommes loin de l’objet stupidement assimilé à un écran de cinéma ou de télévision sur lequel il serait possible de voir des scènes telles que chevauchées ou des aventures extraordinaires. Il est vrai que des images peuvent ensuite être vues, immobiles ou imaginées, sans qu’elles puissent être comparées à un film à la mise en scène précise.
Différentes méthodes ont été publiées pour parvenir à voir dans la boule de cristal. Elles sont parfois très anciennes. Certaines relèvent plus du folklore ou de la légende que des possibilités réelles. Il en existe de pitoyablement grotesques. Il a même été donné des « recettes » provenant, affirment certains auteurs, de Cagliostro; en avouant quelques pages plus loin que rien ne prouve que ce soit ce personnage qui les ait révélées.
DES RITES COMPLIQUES.
Bon nombre de textes aux références douteuses, sinon fantaisistes, semblent confondre « Rituel » et « Mise en scène ». Un rituel utilise des objets, des décors et des paroles qui ont leur origine dans un symbolisme sacré remontant à des époques très lointaines.
Une connaissance du symbolisme universel peut permettre de retrouver l’authenticité parmi ce qui n’est que mise en scène destinée à impressionner les profanes.
Croyez-vous qu’il soit nécessaire ou utile, par exemple, pour utiliser la boule de cristal, d’entourer les pieds de votre table et de votre chaise par un cercle de gros sel?
Certainement pas plus que de « poser le boule dans un plat creux en or pus, lui-même posé sur un socle d’ivoire ou d’ébène ». Faut-il vraiment sur une autre table « déposer un plat contenant de la cendre sur laquelle est déposé une feuille de parchemin (ou de papier) portant l’inscription des désirs de celui qui opère et qui va appeler trois fois une apparition »? Il est même précisé que « si, après la séance, l’apparition refuse de se retirer, il convient de saupoudrer la boule avec les cendres sur lesquelles elle est posée ». Bien sur, dans ces rituels, d’autres éléments interviennent comme, par exemple, de « porter sur soi du gros sel et de jeter dans le feu les cendres et le parchemin ». Quelle que soit la valeur symbolique, chimique ou alchimique de chaque objet et de chaque ingrédient, quelle pourra être son influence si celui qui opère se trouve dans un état psychique désastreux? Un rituel n’a pas une valeur ou « un fractionnement mécanique. » Comme en radionique, il ne peut « fonctionner » que si l’opérateur réunit les qualités indispensables à la suite du travail sur lui-même qu’aucun ouvrage ne peut remplacer. Un rituel mal compris devient vide de sens. Il est alors inefficace et peut tomber dans le ridicule; ce qui a souvent joué pour rendre grotesque la voyance par cette boule de cristal qu’il est grand temps de réhabiliter.
En fait, tout rituel exige une mise en condition de tous ceux qui sont présents. Il ne peut y avoir de spectateurs, mais seulement des « pratiquants ». Combien de fois ais-je constaté au cours du déroulement de rituels laïques ou du rituel sacré de la Sainte Messe la non participation d’un grand nombre de personnes qui n’étaient présentes que physiquement? Quels égrégores, quelles puissances peuvent créer des rituels, même authentiques, s’ils se déroulent dans une certaine indifférence ou méconnaissance?... A plus forte raison, lorsqu’il s’agit de rituels destinés surtout à impressionner les naïfs...
Robert Ambelain, le grand ésotériste français, présente dans son ouvrage « Le Cristal Magique » (Ed Bussière) des textes attribués à l’abbé Jehan Trithème (1462 - 1516).
Il est difficile de faire la part du folklore dans des techniques décrites avec précision et tendant à « faire apparaître un ange ou des esprits dans le cristal ». Ces techniques indiquent qu’au préalable l’opérateur doit subir une certaine préparation concernant une ascèse par rapport à l’alimentation et à la sexualité. Aujourd’hui, nos « mages » modernes préconisent souvent le végétarisme mais parlent plus rarement de chasteté. Quant à moi, je pense que la préparation psychique et spirituelle d’un individu est une réalisation personnelle et que chacun doit pouvoir choisir son chemin initiatique sans pour cela s’infliger les contraintes de multiples écoles s’il n’en ressent pas la nécessité. D’autre part, « faire apparaître un ange dans le cristal » est une expression qu’il convient de replacer dans le contexte d’une époque. Nous pouvons, dans ce cristal, « faire apparaître » symboles, images et informations sans évoquer le « surnaturel », en évoquant notre vocabulaire découlant de connaissance actuelles qui autrefois étaient le privilège de quelques « initiés ».
Peu connus, mais souvent déformés, les textes que Robert Ambelain a eu le mérite de redécouvrir, de publier et de commenter, ont parfois inspiré des descriptions de rituels difficiles à réaliser et à ressentir par la connaissance profonde des éléments qui les composent.
Toujours à propos de la boule de cristal, il est indiqué qu’autour du cristal il faut tracer un cercle contenant un hexagone portant au centre la lettre hébraïque iod, puis un pentagramme, ensuite la croix pattée et enfin le nom « Tétragrammaton ». Ce qui n’est pas précisé, mais qui me parait évident, c’est qu’il faut connaître la signification symbolique du cercle, de l’exagone, de iod, du pentagramme, de la croix pattée, etc.
Quand on aborde la « science du symbolisme », on se rend compte de la somme de connaissance que ces quelques mots impliquent. Mais ce n’est pas fini, car sur l’autre face du plat qui supporte la boule de cristal il faut graver: « Michale, Gabriel, Uriel et Raphael, les quatre anges qui gouvernent le Soleil, la Lune, Vénus et Mercure. » Rien que ces huit éléments justifieraient la rédaction de plusieurs ouvrages dans lesquels nous retrouverions le symbolisme, les mythologies, les astrologies, les cosmogonies, etc: Ce n’est toujours pas fini car d’autres figures géométriques, d’autres anges en correspondances avec leurs heures planétaires sont encore à tracer ou à invoquer... Et encore je vous fais grâce de la description du vêtement que vous devez porter en pratiquant ce rituel de l’abbé Trithème, ainsi que des bagues et des pentacles qui doivent l’accompagner.
D’autres textes plus récents simplifient le rituel en supprimant le plat en or, les gravures, les dessins, etc., qui sont remplacés par un tissu blanc uni au moment de l’opération, alors que cette même boule est enveloppée dans un tissu noir lorsqu’elle n’est pas utilisée.
Certains auteurs ont cru bon de présenter - ou d’inventer - des « recettes » pour procéder à des séances de spiritisme en affirmant que tous les « assistants » disposés en cercle « profitent de la vision de l’ame du défunt dans la boule », ainsi que des différents effets physiques: coups, voix, musique, etc. Toute forme de spiritisme est dangereuse et à déconseiller. Je m’élève toujours contre ces pratiques qui sollicitent des forces précises et font se manifester des forces non identifiées dont les effets perturbent sournoisement la santé physique et psychique des imprudents qui ignorent comment s’en protéger. Dans un autre ouvrage, je donne de nombreuses informations sur des preuves irréfutables que j’ai personnellement accumulées à propos des dangers réels du spiritisme. (LE MAGNETISME, à la portée de tous, Ed Librairie de l’Inconnu - Paris)
Enfin, il est souvent question de procéder à la bénédiction ou à la consécration de « sa » boule de cristal. Lorsque nous souhaitons réaliser cette opération, il semble que des formules simples et sincères partant du coeur puissent suffire. Il existe des phrases mystérieuses ou incompréhensibles attribuées à des personnages non moins mystérieux.
Voici un exemple d’oraison que Cagliostro aurait extraite d’un rite Rose + Croix :
Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, qui a ordonné à Ton serviteur Moise de préparer l’urim et le thumimm et de les joindre au pectoral de Ton grand prêtre, afin que ledit grand prêtre les consulte pour Ton Peuple, devant l’Arche de Ton témoignage, nous Te supplions de daigner bénir cette sphère de cristal afin que N.... Ton serviteur reçoive de Toi Seigneur, et comme jadis Ton Serviteur Eléazar, la grâce d’y percevoir clairement ce que Ton ange Kerahel lui manifestera en ton nom. C’est pourquoi, Seigneur Tout-Puissant, nous te supplions d’infuser à ce cristal pur et limpide comme Ta vérité même, les mêmes vertus que Tu infusas jadis à l’urim et au thumimm du grand prêtre. Place-la sous la sauvegarde de Tes saints anges Uriel et Thummiel, et que jamais les puissances ténébreuses usent de tromperie en Ton Saint nom.
Amen.
Si vous avez l’intention d’utiliser cette oraison, ne manquez pas de vous procurer la documentation qui serait nécessaire pour en analyser le sens à donner à bon nombre de mots et d’expressions qu’elle contient.
Cependant, puisqu’elle est attribuée à Cagliostro, rappelez-vous que celui-ci affirmait de son vivant: « On a écrit sur moi beaucoup de sottises et de mensonges, car personne ne sait la vérité »
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:43 | |
| CHAPITRE 12: SUR LES TRACES DE CAGLIOSTRO Que savons-nous de ce personnage qui se faisait appeler Cagliostro?
Au fil des siècles, l’histoire de l’humanité semble émaillée d'êtres exceptionnels dont il est difficile de cerner les origines, les réalisations et les motivations.
Sont-ils des « golems » dont se servent des personnages encore plus mystérieux? Ces personnages se révèlent-ils eux-mêmes parfois en divers lieux et à diverses époques?
Parler de Cagliostro, c’est évoquer ces deux personnalités. Le choix ne peut être que subjectif, tant cet homme aux mille facettes s’est appliqué à masquer sa véritable identité, è dérouter par ses actes apparemment contradictoires, à ne jamais dévoiler ses véritables intentions.
Aujourd’hui encore, les historiens sont en complet désaccord. Selon es sources de leurs recherches, selon leur formation culturelle, leur spiritualité et leur acceptation ou leur refus de l’irrationnel, ils aboutissent à des conclusions diamétralement opposées. Alors le personnage de Cagliostro est présenté comme un simple aventurier, escroc et charlatan, ou comme un grand initié mandaté par de puissantes organisations occultes. L’un n’empêche pas l’autre et dans leur juxtaposition adroitement cultivée réside peut-être l’un des secrets de l'intérêt qu’il a suscité.
ETRANGE ET NOBLE VOYAGEUR.
De son vrai nom Joseph Balsamo, il naquit à Palerme le 2 ou le 8 juin 1743. Ses parents étaient négociants siciliens d’origine juive. Tenu sur les fonts baptismaux par son grand oncle maternel, Joseph Cagliostro, il empruntera plus tard le nom de son « Parrain » pour se faire appeler Comte de Cagliostro. Il avouera lui-même: « Mon titre de comte se rapporte pas à ma naissance, mais à mes connaissances occultes. »
Après une jeunesse où se mêlent scandales et escroqueries, il dit avoir été « instruit » dans l’île de Rhodes où il vécut avec son mystérieux gouverneur Athotas.
Il raconte ce séjour dans son « Mémoire » en indiquant qu’il fut reçu et initié par les Chevaliers de Malte qui s’étaient appelés Hospitaliers de Saint Jean et avaient hérité des biens des Templiers. Faut-il croire tout qui est contenu dans ce « Mémoire »? Nous sommes là au point de jonction entre deux des identités du personnage: Balsamo et Cagliostro. Ce qui est certain, c’est qu’il noua alors des relations amicales avec des personnages importants par qui s’ouvrirent pour lui les portes de toutes les capitales d’Europe. Vie d’aventures et d’escroquerie avec son épouse Lorenza, belle et peu farouche: Rome, Aix-en-Provence, Gènes, Milan, Perpignan, Barcelone, Londres, Bruxelles, Aix-la-Chapelle, vienne, cour de Russie, etc.
C’est en 1776 qu’il abandonna ses anciens noms pour se faire appeler Comte de Cagliostro, tandis que Lorenza devient Sérafina. Alors, le couple est métamorphosé. Comme l’écrit René Guénon: « Tout changement de nom symbolise un changement d’état ». Les Cagliostro deviennent très riches et les expédients qui avaient assuré leur subsistance sont délaissés.
A Londres, il installe un oratoire d’alchimiste et est reçu en « maçonnerie » dans la loge « Espérance ». Il exerce ses dons de devin et s’attire de multiples jalousies en annonçant à l’avance les numéros gagnants de la Loterie d’Angleterre. Des documents de l’époque confirment ces prédictions. Le couple voyage beaucoup et Cagliostro s’octroie le titre de « Noble Voyageur ». Ce titre n’a pas été choisi au hasard. Il semble que Cagliostro prêche une nouvelle religion.
L’ésotériste Marcel Clavelle a écrit: « Rappelons que certains « voyageurs » sont des serviteurs de l’adversaire. (....) Ils sont derrière les grandes puissances financières, derrière les partis politiques, ils fondent des sociétés secrètes, des groupement magiques, ils suscitent des guerres, fomentent des révolution « pour libérer les peuples » et l’humanité paie cher les services qu’ils lui rendent... mais l’or les protège.
Cagliostro, ce « noble voyageur », fut protégé par l’or. Il vécut dans les milieux les plus divers: cour des rois, savants, écrivains, philosophes, grands personnages et miséreux des taudis asservis par les puissants. Il connut mieux que quiconque tous les rouages de la société prête à s’écrouler et il s’employa à préparer cet écroulement.
En 1789, son rôle sera terminé; mais il aura été de ceux qui ont permis que ce réalisent les événements qui déclenchèrent un véritable bouleversement politique et social.
De 1777 à 1780, il jouit d’une réputation extraordinaire: guérisseur, devin, prophète pour les uns, charlatan pour les autres, il émerveille les foules et inquiète les pouvoirs en place.
Après avoir usé de « Moyen psychiques », c’est à Francfort, en 1780, qu’il va entreprendre une action politique, après sa réception au sein des « Illuminés de Bavière »
Quels sont les « moyens psychiques » utilisés par Cagliostro? Magie, sorcellerie, ou une parfaite connaissance de l’hypnose et de l’auto hypnose? Cette époque est celle où à Paris, Mesmer travaille sur les fantastiques possibilités de l’hypnose. En 1773, ce médecin d’avant garde avait réalisé sa première guérison sous hypnose et c’est en 1779 qu’il a publié son manifeste sur « le magnétisme animal » contenant ses célèbres propositions.
C’est auréolé de gloire et de mystère et précédé par une réputation quasiment universelle, que le 19 septembre 1780, le Comte de Cagliostro entre en France par le pont de Khel, dans un somptueux carrosse laqué de noir et tiré par six chevaux noirs. Il s’installe à Strasbourg, puis à Lyon et enfin à Paris.
Créateur d’une loge maçonnique qu’il appelle « Grande Loge Egyptienne », dont il s’intitule « Le Grand Cophte », ami du Cardinal de Rohan et en relation avec celui-ci au moment de la mystérieuse « affaire du collier de la reine », emprisonné puis relâché et ovationné par la foule, Cagliostro a eu, en public et dans le secret de son cabinet de guérisseur, une puissante influence sur tous les éléments de la société, depuis les souverains jusqu’aux plus humbles miséreux.
A-T-IL VECU PRES DE DEUX SIECLES?
Le mystère de Cagliostro s’épaissit encore si nous nous projetons dans le passé, car nous allons « le » rencontrer è Toulouse... en 1644, soit 136 ans plus tôt.
C’est en 1977 que l’écrivain et ésotériste français Robert Amadou fit une découverte déconcertante qui a été publiée par Louis Pauwels.
En 1876, les Editions Privat de Toulouse publièrent une « Histoire du Languedoc » établie par deux religieux, Dom Devic et Dom Vassète. Dans le quatorzième tome, colonne 41, nous trouvons le texte des lettres de bourgeoisie accordées, le 21 avril 1644, par les Capitouls de Toulouse, à Joseph Balsamo. Ce Joseph Balsamo est un homme entre deux âges qui se dit originaire de Sicile et « Chevalier de la Sainte-Croix ». il a un fort accent italien, se déclare artiste en médecine et affirme posséder un élixir merveilleux, une « huile » capable de guérir beaucoup de maladies et de maintenir les humains en « bonne et longue conservation ». Cet homme, reconnu pour être un bienfaiteur, a déjà acquis cette réputation en Italie, en Suisse, en Allemagne et en Espagne.
Ce milieu du dix-septième siècle connaît encore le temps des bûchers. En 1557, le Parlement de Toulouse avait fait brûler quatre cents individus qualifiés de démoniaques. Les activités de ce sicilien ne sont pas sans danger pour lui. Il semble narguer les pouvoirs établis et la simple logique voudrait qu’il soit rapidement exécuté.
On imagine facilement la jalousie et même la haine des médecins locaux face à cet étranger qui prétend obtenir de meilleurs résultats qu’eux... C’est une concurrence mal acceptée de tous temps, même si elle offre des résultats positifs et, pour la combattre, de nobles sentiments masquent les intérêts matériels: protection de la population ou, au dix-septième siècle, combat contre le démon.
Mais le sicilien charme et séduit tant par ses réussites et sa charité chrétienne que par sa culture et son esprit. Il a le soutient, l’admiration et la reconnaissance de la population.
Aux archives de Toulouse, il existe un acte par lequel, en 1650, lui est confiée la mission d’aller combattre, par son « huile alchimique », une forte épidémie en la ville de Castres.
Déjà le 21 avril 1644, les Capitouls lui ont accordé le titre de Bourgeois. Les actes de 1644 et de 1650 indiquent clairement le nom et le prénom de ce « Noble Voyageur »: Joseph Balsamo. Le décret précise que pendant de longues années il a distribué sa précieuse « huile » à de nombreuses personnes réputées incurables, et qu’elles furent guérie. Que sa charité est notoire, et qu’en considération de ses bienfaits, la ville lui accorde les titres et prérogatives d’un Bourgeois de Toulouse. Il est exempté d’impôts, cotisations, paiement de toutes tailles personnelles, gardes et patrouilles. En outre, il est interdit à tout autres « empiriques opérateurs étrangers » de pratiquer leur art et de vendre des drogues sans sa vérification et son consentement.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mar 13 Jan - 23:47 | |
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CHAPITRE 13: CAGLIOSTRO ET LA BOULE DE CRISTAL Nous retrouvons, dans le dernier quart du dix-huitième siècle un étrange Joseph Balsamo, devenu Comte de Cagliostro, qui est tout aussi mystérieux que celui de 1650 et qui a avec lui de multiples points communs.
Ce deuxième Balsamo est décrit ainsi par ses contemporains: « Le Comte de Cagliostro est petit, trapu, brun de poil et de peau. Il a le front dégarni, la bouche large, des mâchoires fortes, un nez ouvert et retroussé. Ses yeux sont exorbités et son regard, qualifié de feu et de glace, capte et force l’attention et le respect. Le timbre de sa voix est curieux ». Un témoin dira: « c’est comme une trompette voilée de crêpe. » Il s’exprime à la troisième personne avec une autorité qui confine à l’exaltation quand l’importance du sujet lui parait l’exiger. Ses paroles sont souvent admirables, mais parfois ridicules. Son orgueil est démesuré. Il aime les flatteries, mais il est aussi humble et compatissant. Il ne se contente pas de soigner gratuitement les pauvres, mais il leur donne de l’argent, affirmant que pour bien se porter, il faut d’abord bien se nourrir. Pendant que son escalier et son vestibule sont remplis de malades, son épouse tient table ouverte: patients, admirateurs et amis s’installent pour attendre le maître. »
Toute la société parle de Cagliostro, guérisseur et devin.
Bien que « l’invention » de boules reliées par des chaînes ait été attribués à Cagliostro - ce qui fait penser aux méthodes de Mesmer - la boule dont il se servait était une carafe d’eau pure.
Dans son ouvrage « Histoire du merveilleux », publié par Hachette à Paris en 1860, Louis Figuier écrit: « On amena dans le salon de Cagliostro, éclairé par des procédés où l’optique et la fantasmagorie jouaient le plus grand rôle, plusieurs petits garçons et plusieurs petites filles de sept à huit ans. Le magicien choisit dans chaque sexe « la colombe » qui lui parut montrer le plus d’intelligence; il livra les deux enfants à sa femme qui les emmena dans une salle voisine où elle les parfuma, les veti de robes blanches, leur fit boire un verre d’élixir et les présenta ensuite prêts à l’initiation. Cagliostro ne s’était absenté qu’un moment pour rentrer sous le costume du Grand Cophte... Il avait une figure si formidablement imposante sous cet appareil que toute l’assemblée fit silence dans une sorte de terreur... On avait placé une carafe de cristal sur une petite table ronde en ébène. Suivant le rite, on mit derrière les deux enfants, un paravent pour les abriter. »
Bien sur, selon les préjugés favorables ou défavorables du lecteur, il peut s’agir d’un acte rituel basé sur un symbolisme précis ou d’une mise en scène gratuite créée pour impressionner l’assistance...
c’est à ce moment de cette cérémonie que certains auteurs placent l’invocation qui figure à la fin de notre chapitre XI: « Dieu d’Abraham... » etc. Pour les uns, cette oraison provient d’un rite Rose + Croix rectifié, et pour d’autres, d’un extrait de la Genèse (XLIV, 5) évoquant les visions de Joseph dans une coupe d’argent.
Quand la vision commençait, Cagliostro interrogeait l’enfant: « Qui est l’ange ? Comment est-il habillé? Que dit-il? Et l’enfant qui était alors « en transe » donnait les réponses « de l’ange » aux questions que posait Cagliostro. Après la séance, l’enfant ne se souvenait de rien... comme cela se produit après une séance d’hypnose convenablement dirigée...
Il a été rapporté, entre autres, que la Comtesse de La Motte - Valois vint consulter pour la reine Marie Antoinette qui était enceinte. Cagliostro interrogea « la colombe » qui répondit, malgré son ignorance de l’événement: « Je vois une grande dame blanche, grosse d’un enfant ».
Il dit alors : « C’est la reine, demandez-lui si l’accouchement sera heureux. » « La colombe » indiqua que l’apparition avait hoché la tête en disant: « L’accouchement sera heureux ». Il en fut ainsi selon la prédiction.
Une autre fois, à Rome, en présence de l’ambassadeur de France, Cagliostro dirigea une séance qui lui attira quelques haines. En effet, « la colombe » décrivit la manifestation d’une foule au cours de laquelle le roi était hué à Versailles. Cagliostro aurait alors lui même déclaré: « La colombe dit vrai. Peu de temps s’écoulera avant que Louis XVI ne soit assailli par le peuple dans son palais de Versailles. Un duc conduira la foule... La monarchie sera renversée... La Bastille rasés... La liberté succédera à la tyrannie. » S’agit-il réellement d’une vision ou d’une lucidité extrême concernant des événement à venir et que leur préparation - dont cette « intoxication » faisait partie - rendait possible?
Tout est à envisager avec ce « noble voyageur » qui un jour se présenta à Jean Baptiste Willermoz, haut dignitaire de la franc-maçonnerie, sous le nom de Comte de Phoenix. Par ce titre, suggérait-il qu’il avait reçu la suprême initiation: celle de la Mort et de la Résurrection? Dans la symbolique égyptienne, le Phoenix est cet oiseau consacré au soleil, qui meurt par le feu et nait de ses cendres.
C’est sur ce symbole que nous terminerons ce Chapitre 13. Remarquons simplement que l’Arcanne 13 du Tarot, le squelette, signifie le recommencement. L’image devient celle de la graine qui meurt en terre pour que la plante pousse.
S’agit-il d’un pur hasard?
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mer 14 Jan - 0:02 | |
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CHAPITRE 14: COMMENT VOIR DANS LA BOULE Au mois de mai 1984, j’ai fait paraître dans le magazine « L’Inconnu » un article sur la voyance sous le titre « La voyance ça s’apprend ». Titre provocateur, peut-être, mais qui reflète la réalité des possibilités que nous possédons tous.
Si le « don » est présenté comme le privilège accordé à un être exceptionnel, « les dispositions naturelles » appartiennent à chaque être humain et chacun de nous en est pourvu à des degrés différents. Il convient de développer ces talents par un travail sur soi et par des « techniques » qui permettent à ces potentiels parfois insoupçonnés de s’exprimer comme c’est le cas pour les autres arts: peinture, musique, poésie, danse, etc...
Lors d’une interview qu’elle m’a accordée, la grande danseuse Yvette Chauviré m’a confié le secret de sa brillante réussite et de l’étonnante longévité de sa carrière. Elle m’a dit les devoirs au fait qu’au départ, dans l’école de danse qu’elle fréquentait, elle avait le sentiment d'être moins « douée » que quelques-unes de ses petites camarades. Certaines levaient la jambe naturellement, sans effort, alors qu’elle peinait pour obtenir des résultats inférieurs. Elle a travaillé avec acharnement et sa volonté a remplacé « le don » qu’elle n’avait pas reçu. Au fil des années ses progrès ne cessèrent de s’affirmer à tel point qu’elle parvint à obtenir le titre envié de « Première Danseuse Etoile ». Ses anciennement camarade étaient bien loin derrière car se fiant à « leurs dons », elles n’avaient pas ressenti la nécessité de travailler aussi durement et de développer leur volonté pour accepter de véritables souffrances physiques et psychiques.
Le travail sur soi-même et une solide technique bien maîtrisée, au point de la dépasser, sont préférable à des « dons » qui peuvent être trompeurs et éphémères. Yvette Chauviré à conquis le monde de la danse et est devenue une étoile internationale, « la prima ballerina assoluta ». Elle a réussi l’exploit exceptionnel de faire ses adieux à l’Opéra de Paris en dansant le rôle de « Gisèle » à l’âge de cinquante quatre ans... elle qui n’était pas douée.
Pourquoi ne pas faire ce parallèle entre « l’art chorégraphique » et les « arts divinatoires »?
UNE PEDAGOGIE DE LA VOYANCE.
Parce que longtemps, trop longtemps, seule l’affirmation d’un « don » a été utilisé à propos de voyance, il n’existait pas une pédagogie de la voyance.
Il y a quelques années seulement, un jeune psychologue diplômé de l’Université de Montpellier, Bernard MIRANDE, a créé une Ecole de Clairvoyance. Ses diplômes officiels complétés par de profondes études et recherches en parapsychologie, ésotérisme, symbolisme et autres sciences dites parallèles, ont permis à ce pédagogue de mettre au point une excellente méthode qui aboutit à « voir dans la boule de cristal ».
J’ai participé à plusieurs stages animés par Bernard Mirande et je puis affirmer que tous les stagiaires, sans exception, sont parvenu à ce résultat.
Avant d’aborder « le travail technique », voici quelques éléments des idées de base de Bernard Mirande recueillis au cours d’une interview.
- C.S. - Qu’est pour vous la voyance?
- B.M. - Ce mot est un terme général. Il vaudrait mieux parler de sens subtil. Il ne s’agit pas seulement d’images, mais aussi de sensations, d’intuitions, de magnétisme et d’un ensemble de choses que chacun peut développer.
- C.S. - Trois questions me paraissent essentielles. S’agit-il d’un don que chacun possède? Est-il plus développé chez certaines personnes? Comment peut-on le développer?
- B.M. - Tout le monde peut devenir voyant, bien que certains soient plus doués que d’autres. L’apprentissage de la voyance peut être comparé à l’apprentissage artistique, qu’il s’agisse de musique ou autre ou encore de l’étude des langues étrangères. Il faut du travail, de la patience, des exercices. Parfois les résultats sont importants, mais tous obtiennent des résultats. Nous savons que pour apprendre à jouer d’un instrument de musique, il est nécessaire d'être motivé et d’y consacrer assez de temps. Les résultats dépendent de ce travail. Ils ne seront pas les mêmes pour tous, mais tous en obtiendront.
-C.S. - Au talent, ou aux dispositions naturelles, s’ajoute pour les arts une technique qui permet de développer des bases un peu sauvages. En est-il de même pour la voyance?
- B. M. - Des techniques enseignées ou découvertes, ce qui est plus rare, sont indispensables. Prenons un autre exemple; si nous renoncions à marcher, nos jambes s’ankyloseraient. Dans de nombreux domaines, nous n’employons pas le dixième de nos possibilités. Nous devons « travailler » pour développer nos capacités et cela nous conduit à un épanouissement, à un mieux être.
- C.S.- Comment pouvons-nous développer nos possibilités de voyance?
- B.M. - Il existe des méthodes qui sont basées d’abord sur des exercices respiratoires et sue la physiologie du corps. Nous possédons en nous un magnétisme personnel et une énergie. C’est en travaillant sur nos centres d’énergies situés le long de la colonne vertébrale que nous développons nos capacités paranormales et nos sens subtils. Ce travail apporte un équilibre physique et psychique.
- C.S. - Les voyants utilisent des supports pour obtenir des informations. Certains sont des médiums qui interrogent les différentes entités. Cayce pratiquait l’auto hypnose, d’autres se servent de divers objets; il y a aussi le rêve et la spontanéité... Quels sont les supports conseillés’
- B.M.- Le support varie en fonction de la personnalité de chacun. Il peut s’agir d’un pendule, d’une boule de cristal ou encore des tarots. Toutes sortes de supports sont utilisables; les possibilités sont infinies. Le support n’a qu’une valeur de support, ce qui est essentiel, c’est le travail qu’on fait avec.
- C.S.- Le voyant obtient-il devant ses yeux ou dans son esprit des images nettes et précises ou des symboles qu’il doit traduire?
- B.M.- Le symbolisme est le langage universel. La plupart du temps, il obtient des images symboliques, mais il arrive qu’il reçoive des clichés très clairs. De toute façon, qu’il s’agisse de symboles ou de clichés provenant de la vie réelle et reconnaissables, les images apparaissent toujours nettes comme un dessin ou une photo, elles ne seront jamais floues.
Par exemple, il est évident que la boule de cristal ou le verre d’eau sont très utiles pour la netteté des images du débutant qui commence à avoir des voyances, mais ce ne sont que des objets qui apportent une aide en raison de leur forme et de leur brillance. Plus tard, n’importe quelle surface réfléchissante est suffisante. Ensuite, n’importe quelle surface blanche ou claire peut-être utilisée. Puis il arrive un moment où le support n’est plus nécessaire.
- C.S.- Comment et sous quelle forme apparaît l’information?
- B.M.- C’est différent selon les moments et selon la manière dont on a travaillé. La personnalité de chacun intervient pour déclencher des intuitions ou des sensations auditives ou visuelles qui ne sont d’ailleurs pas toujours nettement définies.
- C.S.- Pourquoi « apprendre » la voyance?
- B.M.- La voyance n’est pas un don réservé à quelques privilégiés. Je m’efforce de mettre à la portée de tout le monde des moyens simples pour que chacun ait la possibilité de développer ses capacités de voyance.
- C.S.- Est-il arrivé qu’à la suite de votre travail et de votre enseignement certains stagiaires créent un cabinet de voyance?
- B.M.- Ce n’est pas là mon but. Certains l’ont fait et on obtenu des résultats en fonction de leur motivation, de leur travail, ainsi que de l’énergie et du temps qu’ils ont consacrés. Il faut cependant être conscient du fait que la voyance ne permet pas toujours d’obtenir des résultats. La réussite n’est jamais à 100 %. Il existe peut-être des questions dont nous ne devons pas connaître la réponse. Il y a aussi des réponses voilées qui nous révèlent que nous ne devons pas chercher plus loin. Le voyant doit accepter l’erreur.
- C.S.- Il y a donc des voyants qui ont développé leurs possibilités par l’apprentissage de techniques et par un travail sérieux. Existe-t-il aussi des voyants « surdoués » qui sans aucun apprentissage pratiquent la voyance?
- B.M.- Bien sur; d’ailleurs certains viennent à nos stages pour se perfectionner et découvrir des techniques qui leur seront ensuite bien utiles. De plus, ils viennent acquérir une certaine « philosophie » de la voyance. Ce travail leur est toujours profitable car il s’y ajoute ce que nous pourrions appeler une « déontologie ». Avec la voyance on peut faire d’énormes erreurs et il est possible de faire très mal à quelqu’un. Il faut savoir prendre ses responsabilités. On ne peut pas dire n’importe quoi à n’importe qui. Dans cet enseignement, nous insistons sur le travail de psychologie parallèle à la voyance pure. C’est un travail de conscience à travers une dynamique de groupe, un travail de créativité qui aborde toutes ces questions de responsabilité et de morale.
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mer 14 Jan - 0:11 | |
| TRAVAIL EN GROUPE ET TRAVAIL PERSONNEL.
Un travail en groupe est très utile pour comparer les résultats progressifs en fonction des différentes sensibilités. Il doit se dérouler dans une ambiance sérieuse mais décontractée, sous la direction d’un animateur compétent sachant créer un climat laborieux et sympathique entre les participants.
Il est par ailleurs indispensable d’inclure à ce travail l’étude d’une parfaite connaissance de soi afin de ne pas risquer d'être soumis au phantasmes de la voyance. C’est un véritable travail de conciliations des contraires qui tend vers une réelle harmonie intérieure.
Les techniques à utiliser comprennent des exercices sur le regard, sur des mots, sur des impressions visuelles.
Le premier exercice, nous l’avons tous pratiqué d’une façon fortuite ou par jeu. Qui n’a pas « vu » un visage ou une autre forme sur des rochers, dans les dessins changeant d’un nuage ou dans les volutes d’une tapisserie sur un mur? C’est inconsciemment et spontanément que nous « voyons » différemment.
Partant de là, nous allons nous exercer à « voir différemment ». Nous commencerons par « voir les yeux fermés » les dessins que nous aurons découverts, ainsi que des couleurs que nous aurons vues auparavant les yeux ouverts.
Ces exercices seront accompagnés d’une découverte ou d’un approfondissement du symbolisme qui est aussi une autre possibilité de voir différemment, bientot indispensable pour l’interprétation des voyances.
Après avoir « rêvé éveillé » en fixant les dessins d’une tapisserie, vous allez utiliser un disque noir que nous pouvons qualifier du plus simple des miroirs magiques.
Sur une feuille de papier blanc vous tracerez un cercle d’environ quatorze centimètres de diamètre. Vous en remplissez l’intérieur avec de l’encre de chine noire.
Vous obtenez ainsi un symbole, le symbole de l’invisible.
Vous êtes assis, bien détendu, et vous tenez devant vous ce dessin incliné à quarante cinq degrés. En ouvrant bien les yeux, vous regardez le disque noir, sans contraction, en esquissant un sourire paisible. Comme Alice est passée de l’autre coté du miroir, vous pensez fortement que c’est par votre regard que vous allez vous projeter au-delà du disque noir et découvrir la vie profonde qui anime l’invisible. Votre regard pénètre la matière et la dépasse.
Cet exercice ne doit durer que de une à deux minutes. Chaque fois, notez vos impressions, vos sensations et vos visions.
Les autres exercices sont proches de l’encromancie. Ils consistent en des taches multicolores jetées sur une feuille de papier blanc qui sera pliée dans le sens de la longueur, puis dans le sens de la largeur. Il est évident que l’interprétation de ces taches est d’autant plus intéressante qu’elle est complétée et guidée par l’intervention d’une personne compétente. La feuille ouverte est tournée dans tous les sens pour permettre la découverte de multiples images et de multiples symboles.
Lorsque ces images et ces symboles vous paraissent plus faciles à découvrir, vous pouvez faire ces taches sur du papier transparent. Sur une autre feuille, également transparente, vous tracez des gribouillis, « au hasard », des lignes, des cercles, des figures géométriques, etc.. de toutes couleurs. Vous allez ensuite superposer les deux feuilles en les appuyant sur une vitre et en les déplaçant dans tous les sens. Vous obtiendrez ainsi une multitude d’images à interpréter.
Vous pouvez aussi vous entraîner à « revoir » nettement ces mêmes images en fermant les yeux.
Vous passez ensuite aux faisceaux lumineux qui donnent du flou aux formes et aux couleurs. Des diapositives projetées sur un écran constituent un excellent support si vous avez photographié soit des sujets abstraits tels qu’une tapisserie, des feuillages ou des nuages. Vous ne soupçonnez pas tout ce que vous allez découvrir dans ces formes et dans ces couleurs.
Avant de passer aux étapes suivantes, entraînez-vous longuement, répétez souvent et patiemment ces différents exercices. Vouloir cheminer trop rapidement ne vous apporterait rien d’autre que des déceptions.
Il est évident qu’il y a intérêt à effectuer ces exercices en groupe sous la direction d’un animateur compétent. Les différentes interprétations et leurs comparaisons n’ont rien de commun avec un travail solitaire et forcément limité.
J’ai assisté et participé à de tels travaux avec Bernard Mirande et j’ai pu constater les excellents résultats de tous les éléments du groupe. Chacun complète les perceptions de l’autre et agrandit son champ de perception.
Ainsi, chacun va acquérir la capacité de « voir » dans un verre d’eau.
Vous remplissez d’eau un verre ayant à peu près la forme d’une boule « ballon ». Une lumière douce, tamisée éclaire ce verre. La flamme d’une bougie est recommandée.
Pour « voir » dans le verre, il ne faut pas craindre de le prendre en main, de le déplacer et de le présenter sous des angles différents par rapport à la source ou aux sources de lumière. L’eau emprisonne la lumière et de plus elle est vivante car elle vibre et possède une mémoire contenant certainement des informations sur le passé, le présent et l’avenir. Votre « regard différent » vous donne accès à ces informations, soit par des images concrètes, soit par des symboles qu’il vous faut interpréter dans les reflets que l’eau vous restitue.
Il n’y a qu’un pas du verre d’eau à la boule de cristal.
Lorsque vous obtiendrez de bons résultats avec un verre d’eau, vous interrogerez votre boule de cristal qui vous offrira de multiples possibilités.
Placez devant vous votre boule de cristal. Il faut qu’elle soit suffisamment éclairée, sans être inondée de lumière.
Afin de créer en vous un parfait état de réceptivité, veillez à être relaxé, détendu, serein. Pour cela, il me semble utile de procéder à un rite personnel qui permet de « couper » avec tous les éléments de la vie qui ont précédé cet instant, ce moment privilégié de contact avec la boule. De plus, ce rituel permettra éventuellement la mise en état de relaxation de votre consultant ou de votre consultante.
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 257 Localisation : Belgique Date d'inscription : 30/10/2008
| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Mer 14 Jan - 0:13 | |
| 1/ Avant de recevoir la personne pour qui je vais interroger la boule, comme avant toute action divinatoire, je crois utile de pratiquer une « mini relaxation ». Si vous connaissez la personne en question, vous pouvez faire cet exercice avec elle, en même temps, face à face à la table.
Assis, le buste droit, les mains à plat sur la table, les jambes non croisées. Emplissez lentement vos poumons en inspirant, si possible par le nez. Les poumons doivent être absolument pleins. Pendant quelques instants, vous conservez cet air, vous le dégustez, sans rechercher un temps précis ou trop long. Ne forcez surtout pas vos possibilités.
Lentement, par la bouche, vous expirez, vous rejetez tout cet air, vous videz totalement vos poumons, vous les vidangez. Vous restez quelques instants les poumons absolument vides, toujours sans rechercher un temps précis ou trop long.
Vous répétez trois fois cet exercice.
Ensuite, vous faites une respiration très profonde avec un grand soupir.
Ainsi vous êtes en possession de toute votre force psychique, calme et détendu, sans faiblesse, tandis que votre consultant est décontracté.
Que le consultant ait fait ou pas l’exercice précédent, vous commencez votre consultation en lui demandant de poser les deux mains sur la boule et de fixer sur elle son regard entre les doigts, sans chercher à voir quoi que ce soit. Vous posez vos mains sur les siennes, ou plus exactement au-dessus des siennes. Il se produit alors un phénomène de magnétisme, un échange d’énergie, au cours duquel une sorte « d’harmonie psychique » s’instaure.
Vous demandez à cette personne de se concentrer, sans se contracter, sur la question qui la préoccupe. Pendant ce temps, vous pouvez, selon votre spiritualité, votre foi, votre philosophie, soit dire mentalement une courte prière, soit invoquer votre maître ou vos maîtres spirituels, soit encore faire se succéder prière et invocation. Il est nécessaire que prière et invocation dure peu de temps afin que votre consultant ne se déconcentre pas.
A titre purement indicatif, voici le texte d’une « prière universelle » qui convient à tous, au delà des croyances et des religions, et qui consiste à envoyer des pensées d’amour au monde entier.
« Que tous les êtres soient heureux au Nord,
« Que tous les êtres soient heureux au Sud,
« Que tous les êtres soient heureux è l’Est,
« Que tous les êtres soient heureux à l’Ouest,
« Que tous les êtres soient heureux au Zénith,
« Que tous les êtres soient heureux au Nadir,
« Que je sois heureux, moi aussi, dans mon être fondamental et primordial ».
A répéter mentalement deux fois, avec la plus grande sincérité.
Après ce court rituel, vous vous sentirez réellement avec votre consultant et ce sera réciproque. Celui-ci aura oublié les petites contrariétés qui auront précédé votre rencontre: parcours énervant, voiture à garer, attentes, etc.
Pour votre part, vous avez fait le vide dans votre mental et vous êtes dans un état neutre favorable à la voyance.
2/ Vous essuyez la boule si les mains y ont laissé des traces. La boule est placée à la distance de vos yeux correspondant à votre vision normale. Votre regard ne reste pas à la surface de la boule, mais - comme vous l’avez pratiqué avec le disque noir - il dépasse la matière, il se fixe au centre de la boule et il « voit » bien au delà.
Vous prenez la boule et vous la posez sur vos doigts qui forment un réceptacle. Ainsi, vous pouvez la déplacer à gauche, à droite, en haut, en bas. La lumière est emprisonnée dans la boule qui vous en restitue une partie. Là. Vous distinguez tous les reflets des éléments qui vous entourent, y compris de la personne qui est devant vous avec les couleurs de ses vêtements. Petit à petit, vous « voyez » bien plus loin que ces reflets et que ces couleurs qui se mélangent et créent un amalgame comparable à un kaléidoscope
3/ Vous verrez des images symboliques que vous interpréterez en fonction de votre connaissance du symbolisme et de votre intuition. Les symboles sont toujours présents dans la boule; il faut savoir les trouver car certains « sautent aux yeux », tandis que d’autres sont moins apparents malgré leur netteté.
Parfois des images très claires vous offriront des clichés de la vie quotidienne que vous reconnaîtrez aisément. Concentrez-vous, sans vous contracter. Notez tout ce que vous voyez dans les moindres détails pour ne pas risquer ensuite de mauvaises interprétations. Afin de ne pas « perdre ces images », il m’arrive de décrire à haute voix ce que je vois et ce que je ressens, sans interruption et en enregistrant mes paroles sur bande magnétique.
Je peux, après une première interprétation relativement sommaire, étudier profondément tous les éléments qui se sont succédés. Hors de la présence du consultant, je procède comme un astrologue ou un numérologue établissant le thème complet d’une personne. Ce travail passionnant peut se prolonger à l’infini, tant les possibilités d’interprétations sont nombreuses.
4/ Les symboles qui apparaissent dans la boule ainsi que les clichés en clair sont des réponses à vos interrogations. Il convient donc de procéder avec méthode pour poser les questions. Il me parait préférable de ne pas demander tout en même temps. Une interrogation générale est plus difficile au niveau de l’interprétation de plusieurs questions assez précises avec, pour chaque question, sa propre interrogation de la boule. Selon les cas vous pouvez faire se succéder les questions sans poser la boule.
Par exemple, vous pouvez classer les questions à poser en cinq grandes catégories: la santé, la famille et les relations familiales, les sentiments (couple, amour), le travail et les éléments matériels de la vie. La cinquième catégorie concerne la vie spirituelle, l’évolution personnelle; l’autre dimension de la vie.
Parfois, la personne pour qui vous interrogez la boule de cristal est là, devant vous, et vos paroles peuvent susciter d’autres questions, créant une sorte de dialogue avec la boule. Il se peut aussi que la photo d’une personne placée derrière la boule constitue le seul élément de contact avec l’intéressé. C’est à vous de ressentir comment utiliser au mieux les « supports » dont vous disposez.
C’est votre intuition, votre inspiration, et non votre raisonnement qui vous guide dans ces cas.
Au début - et les débuts peuvent durer plusieurs années - n’interrogez pas la boule pour vous-même. Le fait de souhaiter une réponse favorable à vos questions risque de vous influencer au point de vous faire voir ce que vous voulez voir. Il est également déconseillé d’interroger la boule pour des problèmes graves concernant des personnes qui vous touchent de très près: parents, enfants.
5/ Nous avons seulement envisagé le cas où dans la boule vous observiez des symboles ou des clichés constitués par des images claires et nettes.
Il se peut que vous soyez confronté à un phénomène différent qui correspond à une utilisation plus profonde encore de la boule de cristal.
En fixant le centre de la boule, vous vous voyez naître une tache, une ombre qui grandit et qui devient semblable à un nuage assez sombre ou à une nuée laiteuse. Ce nuage évolue comme un vrai nuage et il se met à tournoyer avant que des images, des clichés et des symboles viennent s’y superposer. D’autres fois, c’est lorsque ce « brouillard » se dissipe que des visions assez fugitives se révèlent. Tous ceux qui connaissent cet état affirment rester conscients et n'être ni en transe, ni endormis.
Que se passe-t-il? Que signifie ce phénomène?
A mon sens, il s’agit d’un phénomène hypnotique qui s’apparente à l’auto hypnose. Il peut se produire sans être consciemment provoqué ou en pleine connaissance de cause. Son origine n’a rien de surnaturel et il serait ridicule de penser qu’il s’agit de la manifestation d’un monde différent, angélique ou diabolique. Il est cependant préférable de maîtriser cette possibilité qui nous est offerte et de ne pas l’utiliser sans en connaître les règles, avec toute l’imprudence d’un apprenti sorcier.
La fixation d’un objet brillant a longtemps été utilisée pour obtenir l’état d’hypnose pour un sujet ou pour soi-même. Cet état de conscience situé entre la veille et le sommeil donne l’impression à celui qui le vit d'être parfaitement éveillé, ce qui se produit également lors de séances de relaxation sophronique. Mais en état d’hypnose dans l’apparence du sommeil, puis sorti de cet état et apparemment éveillé, un sujet possède en lui les suggestions qui lui ont été données ce qui fait qu’il obéit assez curieusement aux ordres parfois cocasses de son hypnotiseur.
En état d’hypnose, ou d’auto-hypnose, nous avons accès à des « pouvoirs » qui « à l’état de veille sommeillent en nous ». De multiples facultés se révèlent ou se développent, surgies de notre inconscient: insensibilisation, mémoire, force psychique, clairvoyance, etc...
Connue « depuis toujours », l’hypnose a été très en vogue à la fin du dix-huitième siècle à la suite des travaux de Mesmer. Il est fort probable qu’à cette même époque Cagliostro l’ait pratiquée de différentes façons: voyance, influence, etc.
Déjà à la fin du quatorzième siècle, un historien arabe, Ibn Kaldoun, tentait d’en expliquer ainsi le mécanisme:
« fixant leurs regards sur un objet à superficie unie, ils le considèrent avec attention jusqu’à ce qu’ils y aperçoivent la chose qu’ils veulent annoncer. Quelques personnes croient que l’image aperçue de cette manière se dessine sur la surface du miroir; mais elles se trompent... Le devin regarde fixement cette surface jusqu’à ce qu’elle disparaisse et qu’un rideau semblable à un brouillard s’interpose entre lui et le miroir. Sur ce rideau se dessinent les formes qu’il désire apercevoir, et cela lui permet de donner des indications, soit affirmatives, soit négatives, sur ce qu’on désire savoir. Il raconte alors les perceptions telles qu’il les reçoit. Les devins, pendant qu’ils sont dans cet état, n’aperçoivent pas ce qui se voit réellement dans leur miroir; c’est un autre mode de perception qui nait chez eux et qui s’opère, non pas au moyen de la vue, mais de l’ame. »
Ces « yeux de l’ame » sont-ils ceux que nous ouvre le sommeil? Quel lien mystérieux existe entre ce que nous voyons dans la boule de cristal et les images qui viennent peupler nos rêves?
Bernard Mirande qui est psychologue, analyste de rêve, enseignant de la parapsychologie et en particulier de la clairvoyance, n’a pas manqué de souligner les liens étroits qui existent entre les archétypes chers aux psychologues et les symboles cher aux ésotéristes. Sous ces appellations différentes, ce sont les mêmes clichés, les mêmes images, les mêmes visions qui pour une personne apparaissent dans ses rêves et se révèlent dans la boule de cristal.
Avoir des visions ne signifie pas « être voyant ». Il faut que ces visions soient exactes, il faut les interpréter et ce n’est que des interprétations que pourront naître des prédictions.
Si « voir » est à la portée de tous, prédire exige des qualités qui additionnent un profond travail sur soi-même, un vécu, du savoir et des connaissances.
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| | | Admin Admin
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| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 20 Fév - 4:42 | |
| CHAPITRE 15
INTERPRETATIONS ET PREDICTIONS
Lorsque vous interrogez votre boule de cristal, celui ou celle qui vous a demandé de le faire attend de vous plus qu’une voyance. Qu’il s’agisse de relations amicales ou de consultants inconnus, tous vous demandent l’interprétation de vos visions et les prédictions qui en découlent.
Que la boule vous révèle des symboles ou des images d’une parfaite netteté, leur description ne suffirait pas pour satisfaire leur impatiente curiosité.
C’est là que se dissimule le piège de « voyances justes et d’interprétations fausses ».
LA PAROLE EST A PREMIER PLAN.
J’ai vécu personnellement une expérience qui illustre ce risque.
Je reçois une personne d’une quarantaine d’années qui me demande de lui parler de sa profession. J’interroge ma boule de cristal dans laquelle m’apparaît clairement une bouche. Très distinctement, je vois des lèvres en mouvement. C’est absolument net et cette image animée se passe d’interprétation. C’est plus qu’un symbole de la parole, c’est la parole ininterrompue. Je le dis à la jeune femme qui est devant moi: « Vous exercez une profession dans laquelle la parole à une grande importance; vous parlez beaucoup ».
Sa réponse n’est pas ce que j’attendais: « Non, non, dit-elle, ce n’est pas tout à fait ça. » Intrigué, je reprends mon observation. Les lèvres sont toujours là, dans la boule, et elles parlent. Elles parlent sans arrêt, un vrai moulin à paroles. Je me permet d’insister: « Je vois la parole au premier plan dans votre profession. Vous devez parler beaucoup. » - « Mais non, me répond-elle, je parle très peu. Je suis psychologue et je fais parler. »
Cette consultation m’a confirmé, bien que ce ne soit pas nécessaire, combien il faut être prudent lors de l’interprétation d’une voyance.
La voyance nous révèle soit des tendances, soit des possibilités, soit des événements à venir ou passés. Ces révélations peuvent apparaître en clair ou voilées par de nombreux éléments symboliques. Il n’est pas rare, par exemple, qu’un rêve prémonitoire ne sensibilise pas la personne qui l’a vécu car l’avertissement ne lui apparaît que lorsque l’événement annoncé s’est produit. Les « voyances » en clair, qui ne nécessitent aucune interprétation, existent bien; mais elles sont moins fréquentes que les autres et souvent fortuites et imprévisibles. La plupart du temps, la voyance passe par le symbolisme pour aboutir à la prédiction. C’est dans cette interprétation de la voyance ou des symboles, que résident les plus grands risques d’erreurs. Chaque voyant a le devoir d’en être conscient et d’en tenir compte avant d’exprimer une affirmation découlant d’une interprétation. Les statistiques tendent à démontrer que la réussite en ce qui concerne les prédictions des voyants dépasse rarement les soixante - dix pour cent.
Ces images, ces clichés et ces symboles, d’où proviennent-ils? De notre inconscient, ou plutôt de notre supraconscient.
Bernard Mirande a composé un tableau pour expliquer le processus de communication entre le supraconscient et le conscient.
Il a réalisé cette étude pour l’analyse des rêves. Il est évident que l’état de conscience différent que nous connaissons en interrogeant la boule de cristal nous ouvre les mêmes portes, dans une sorte de rêve éveillé.
L’inconscient contient de multiples informations dont nous ne soupçonnons pas l’existence. Que de fois des personnes très âgées ont été fort surprises en retrouvant spontanément des souvenirs nombreux et précis, apparemment oubliés, de leur jeune enfance! Les informations contenues dans l’inconscient se rapportent au passé, mais aussi au futur... et des théories scientifiques relativement récentes tendent à le confirmer.
En fonction de nos interrogations, la boule de cristal nous révèle certaines de ces informations. C’est à nous de les « décoder » car elles peuvent se rapporter à de lointains souvenirs oubliés de la vie actuelle, ou peut-être des vies antérieures, des faits passés ou présents que nous n’avons pas connus, d’événements d’un futur proche ou lointain... ou encore de phantasmes. Cette dernière possibilité peut être évitée, nous l’avons vu, par notre état d’apaisement, de relaxation et de sérénité.
J’ai connu une voyante compétente et honnête qui, fortement perturbée par sa vie sentimentale et familiale, « voyait » des disputes, des conflits, des séparations et des divorces pour la plupart de ses consultants... et les leur annonçait!
Les risques de phantasmes éliminés, il reste à interpréter images, clichés et symboles.
LE SYMBOLE.
Ce mot dissimule dans ses trois syllabes, toute la puissance de l’imaginaire vivant, actif et en constante évolution. Nous vivons dans un monde de symboles et un monde de symboles vit en nous.
Il est indispensable d’acquérir une connaissance de plus en plus profonde du symbolisme. Mais attention, il ne s’agit pas de « coller des définitions » précises - et parfois puériles - aux symboles qui apparaissent souvent. Il existe des listes impressionnantes de ces définitions, style clé des songes, définitions parfois trompeuses et toujours incomplètes qui ne peuvent constituer qu’une faible indication, un point de départ, pour la compréhension du symbole.
Il est difficile d’expliquer ou de définir un symbole avec des mots qui sont incapables d’en exprimer la valeur. Il n’est pas possible de citer toutes les significations d’un symbole car elles sont multiples, ambivalentes et chacun de nous peut ressentir encore des significations supplémentaires et différentes. Les significations habituelles deviennent des stimulants qui nous aident à découvrir d’autres sens et nous entraînent vers d’autres orientations, jusqu’à l’infini.
Tout peut intervenir pour interpréter un symbole: la connaissance des mythologies, les dictons populaires, les religions, la science; et toute la culture en général avec en plus la personnalité de chacun.
Ne nous arrêtons jamais à « une » signification traditionnelle; elle n’est qu’un point de départ. Ajoutons-y notre savoir, mais aussi notre imagination et nos intuitions. A l’écoute des symboles, nous en ressentirons les vibrations, car nous devons considérer chaque symbole comme une entité vivante avec qui nous pouvons être en résonance, ou plutôt, en syntonie.
Ces « relations » avec les symboles nous permettront, petit à petit, de découvrir les liens qui les unissent ou leurs oppositions. Cette « gymnastique » de l’esprit et de l’imaginaire se fera spontanément et développera nos possibilités d’interprétation qu’il s’agisse des symboles qui nous apparaissent dans les rêves, dans la boule de cristal ou tout autre support de voyance. (« Un dictionnaire des symboles » est très utile pour cette étude, par exemple celui publié chez Robert Laffont. Auteurs: Jean Chevalier et Alain Geerbrant)
IMAGES, SIGNES ET SYMBOLES.
Les clichés et les images qui apparaissent nettement sont aussi porteurs de symboles qu’il ne faut jamais négliger,
en rapport avec un événement familial, une scène précise me fut révélée par la boule. C’était important pour la personne qui était là, en face de moi. Elle m’a posé une question qui revient souvent: « Quand cela se produira-t-il?
Ne tentons pas de forcer nos possibilités en prétendant donner des dates précises. Certains événements peuvent apparaître avec une indication de date, mais ce n’est pas le cas le plus courant. Ceux qui proclament dans leur publicité: « Voyance avec dates précises » sont particulièrement imprudents car leurs consultants retiendront leurs précisions et en tireront très souvent des conclusions d’incapacité.
Lorsque cette personne m’a posé la question: « Quand cela se produira-t-il? », la scène que le lui décrivais se situais sur une terrasse. Je voyais distinctement une treille et sur cette treille des raisins qui étaient murs. J’ai pu interpréter cette vision comme indiquant une période comprise entre la fin du mois de juillet et la fin du mois de septembre... Je ne me suis pas risqué à lui dire de quelle année.
Il m’est arrivé que des « signes » accompagnent des symboles.
C’était au cours d’un stage dirigé par Bernard Mirande et les stagiaires décrivaient tour è tout ce qu’ils voyaient dans la boule.
Nous étions au rez de chaussée d’une maison de campagne, dans le calme studieux des travaux du stage.
Dans la boule, j’ai vu très nettement un masque semblable à un masque de carnaval. Ce masque du haut du visage avait la forme du haut de la tête d’un chat avec son petit nez et ses moustaches. Je venais à peine de commencer cette image qu’un chat réel et bien vivant, à l’extérieur, a sauté sur le bord de la fenêtre, a poussé un miaulement puis est parti. Nous ne l’avions pas vu auparavant et nous ne l’avons pas revu par la suite.
Le chat, défié en Egypte, est un symbole aux significations nombreuses et ambivalentes qui vont jusqu’à la voyance. (Une page et demie sur le dictionnaire des symboles). Comme le bandeau, le masque est un symbole initiatique. D’autre part, il cache une partie de la lumière, et d’autre part, il peut révéler une partie de la vérité. (Quatre pages sur le dictionnaire des symboles). De toute évidence, ces deux symboles ont trait à la voyance, à la révélation des choses cachées. L’apparition d’un chat bien vivant semble confirmer la réalité et le bien fondé de cette interprétation.
Au cours du même exercice, j’ai vu également la forme d’un avion qui peut exprimer une aspiration spirituelle ou l’intervention des forces magiques de l’au-delà dans le domaine des idées, de la pensée, de l’esprit. (Une page sur le dictionnaire des symboles). A nouveau, à la fin de mon commentaire, le vacarme d’un avion passant au dessus de nous à basse altitude est venu interrompre nos conversations.
Pour quelques jours à Paris, j’avais laissé ma boule de cristal chez des amis, sur un meuble. Leur jeune fille âgée d’une vingtaine d’années a regardé dans la boule. Rapidement et spontanément, elle y a vu très nettement un squelette qui lui souriait. Effrayée, elle a posé la boule, car dans son ignorance du symbolisme, ce squelette, pour elle ne pouvait qu’annoncer une mort.
Je lui ai expliqué qu’il s’agissait de l’annonce d’un passage, d’un changement de situation, d’un renouveau favorable. Effectivement, peu de temps après, ses études terminées, elle à quitté Paris pour rentrer chez elle, en province, où elle s’est mariée et est passée très vite de la situation d’étudiante célibataire à celle d’une mère de famille heureuse.
Le squelette, arcane 13 du Tarot, ne signifie pas forcément une mort physique. C’est la graine qui meurt pour que la plante pousse. Toujours ce risque de voir juste et d’interpréter faux.
J’ai rencontré un jour une personne d’une cinquantaine d’années qui est rentrée dans mon bureau avec un grand sourire, s’est assise devant moi et, toujours souriante, m’a déclaré: « Je viens vous demander quand mon mari va mourir. » Sa désinvolture voulue et affichée n’a pas manqué de me surprendre. Alors elle m’a fait le récit suivant: « Mon mari étant gravement malade et quasiment condamné par certains médecins, je suis allé consulter une voyante. Celle-ci a interrogé ses cartes et j’ai tiré, entre autres, la carte du squelette. La voyante m’a affirmé que mon mari ne vivrait pas plus de deux années à compter de ce jour. Lui, se savait en danger, mais il avait une forte envie de vivre. Persuadés que l’échéance fatale interviendrait au plus tard dans les vingt-quatre mois, nous avons revendu le terrain que nous avions acheté pour y construire notre villa. Nous avons voyagé, nous avons vécu; comme disent les jeunes; nous nous sommes éclatés... Je dois vous préciser que ma visite chez la voyante date de quatre ans et que mon mari, pratiquement guérit, jouit d’une excellente santé ».
Le 13 signifiait une renaissance, un renouveau, un changement de situation; mais pas une mort physique. L’erreur d’interprétation aurait pu avoir une influence grave selon l’état d’esprit des consultants.
Je me souviens d’avoir reçu au cours d’un Festival à Cannes - au début de ces manifestations qui n’avaient pas encore sombré dans une regrettable commercialisation - un couple qui avait le type moyen - oriental. Ces gens au demeurant sympathiques et plutôt timides, m’ont demandé d’interroger la boule de cristal à propos d’un événement qui les avait particulièrement marqués.
Très rapidement, dans la boule s’est constitué un quadrillage très net qui m’a immédiatement fait penser aux grilles d’une prison. Derrière ces grilles, je voyais sur le sol une forme blanche, qui me parut être un cercueil. Avec toutes les précautions qui s’imposent et le maximum de tact, j’ai déclaré que je retrouvais l’événement qui les avais affectés et qu’il s’agissait du décès en prison d’une jeune personne. Les larmes aux yeux, le couple me confirma cette interprétation en me déclarant que leur jeune neveu était mort en prison en Iran. Ces personnes me demandèrent alors s’il m’était possible de voir le responsable de cette mort, celui qui avait dénoncé et fait incarcérer leur jeune neveu. Sans m’engager, j’ai à nouveau interrogé la boule. Les quelques paroles que nous venions d’échanger m’avaient déconcentré et dans la boule je distinguais des vêtements à dominante marron de la dame et du monsieur. En fixant ces reflets, que je venais d’identifier, j’ai vu, petit à petit, se constituer un visage, un visage que je leur ai décrit. Je voyais une chevelure brune et épaisse coiffant un visage d’homme au teint basané et olivâtre, avec un nez et des lèvres aux caractéristiques négroïdes. Devant moi, la femme éclata en sanglot tandis que son mari était visiblement ému. « C’est bien cela, me dirent-ils, nous le reconnaissons parfaitement. Il s’agit bien du faciès de celui qui, nous le savons, a été la cause de la mort de notre neveu. » Ils ajoutèrent: « Pouvez-vous nous dire si ce personnage est toujours vivant? » Pendant qu’ils me parlaient, je ne quittais pas des yeux ce visage dans la boule. Il paraissait vivant car le moindre mouvement des personnes qui m’interrogeaient se répercutait sur les reflets qui donnaient naissance à cette vision. Lorsqu’ils m’eurent posé cette dernière question, je vis cette tête se disloquer, fondre et s’écrouler comme un liquide. Je leur décrivis ce que je voyais tandis que la vision s’effaçait de la boule. | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 257 Localisation : Belgique Date d'inscription : 30/10/2008
| Sujet: Re: MANUEL D’UTILISATION DE LA BOULE DE CRISTAL (auteur inconnu) Ven 20 Fév - 4:43 | |
| LES PREDICTIONS TANT ATTENDUES.
Ces quelques anecdotes que j’avais vécues, confirment que les qualités divinatoires de la boule de cristal ne concernent pas seulement l’avenir.
« Voir dans la boule », c’est aussi voir la santé, voir les problèmes auxquels le consultant est confronté et les choix qui lui sont offerts, c’est aussi voir le passé et ses influences sur le présent, etc.
Il n’est pas inutile, lors d’une consultation avec une personne rencontrée pour la première fois, d’interroger tout d’abord la boule sur son passé. Les faits qui apparaîtront mettront en confiance votre consultant dont vous pourrez « voir » également le caractère, les particularités, les talents et les faiblesses. Il convient de ne pas consacrer trop de temps à cette étude, à moins que cela vous soit expressément demandé. Il faut éventuellement donner des détails sur certains faits du passé, sans pour cela évoquer systématiquement les vies antérieures et les karmas qui pourront faire rêver le consultant mais qui, faute de preuve, pourront aussi l’amener à penser que vous lui avez dit n’importe quoi.
Ce que la plupart du temps les gens attendent impatiemment, ce sont des réponses, autant que possible précises, sur leur avenir en différents domaines: amour, santé, travail, famille, affaires, etc.
Il ne faut pas « faire parler » le consultant, mais il faut savoir l’écouter et le comprendre sans apporter de jugement sur ses idées et son comportement. La question posée va entraîner d’autres questions et progressivement les réponses se manifesteront en clair ou par symboles.
Vous repérez les symboles. Spontanément, votre inspiration, votre intuition, votre médiumnité vous donnent une ou plusieurs interprétations. Il est plus sage de ne pas parler tout de suite car d’autres éléments pourront intervenir et il serait regrettable qu’après avoir exprimé une interprétation, vous en donniez une autre.
Soyez modeste pour ne pas oublier que vous pouvez vous tromper ou que votre analyse peut être incomplète. Personnellement, je pense souvent aux lèvres qui pour moi parlaient alors que ma consultante faisait parler.
Plus vous connaîtrez le symbolisme, plus vos possibilités d’interprétations seront riches. Par rapport à la question posée vous éliminerez les interprétations ne convenant pas et c’est encore votre intuition qui choisira l’interprétation convenable.
Il est inutile d’encombrer votre consultant par le récit de vos visions et de vos interprétations. Exprimez seulement la conclusion qui est la réponse à sa question concernant l’avenir. Des questions complémentaires viendront s’ajouter et permettre d’éclairer de plus en plus les visions du futur. N’hésitez pas è déplacer le boule dans toutes les directions sans jamais en détourner votre regard.
Lorsqu’il s’agit d’événements graves vous devez ajouter à toutes vos possibilités la qualité de psychologue. Dites ce que vous voyez sans être trop catégorique - comme le fut cette voyante qui avait annoncé une mort prochaine lorsqu’apparut la carte du squelette. Ne trompez pas l’autre en ne lui annonçant pas la vérité; mais sachez exprimer cette vérité. Tel un médecin qui face à un malade lui annonce différemment la gravité de son état selon que ce malade risque d'être désespéré ou qu’au contraire sa volonté de vivre va le dynamiser, vous devez ressentir comment annoncer un événement à venir pour aider votre consultant à vivre.
Une fois la boule de cristal posée, votre rôle n’est pas terminé.
Annoncer un événement, quel qu’il soit, n’est pas suffisant, encore faut-il aider l’autre à le vivre. Souvent l’importance réelle d’un événement mineur réside dans la façon de le vivre. Votre sérénité, votre vécu, votre amour pour les autres vous dicteront intuitivement les conseils à donner, sans aucune prétention, pour que le consultant puisse atténuer les conséquences des événements fâcheux et des tendances négatives et, par ailleurs, mieux profiter des tendances positives auxquelles il ne croyait peut-être pas.
Vous allez concilier les contraires: le déterminisme et le libre arbitre. D’autre part, vous annoncez un futur qui est une tendance tracée, un cadre de vie, et d’autre part, vous encouragez un libre arbitre qui, sans contredire un certain déterminisme, va apporter un espoir, une volonté et une possibilité de mieux vivre ce futur et de la maîtriser.
Surtout, ne laissez pas repartir celui à qui vous avez annoncé des faits importants pour le futur sans le sécuriser et lui donner confiance en lui même. C’est essentiel, et je crois que c’est un devoir pour tout voyant d’agir ainsi. Dans notre société bien des gens sont seuls, très seuls, perdus dans la foule. Personne ne les écoute. Ils n’ont personne avec qui dialoguer, personne qui les rassure tant soit peu et fasse naître en eux une lueur d’espoir.
Je crois que toutes les époques ont véhiculés cette insécurité de l’individu face au silence et à l’indifférence, si ce n’est à l’hostilité des autres.
Ces grands « psychologues » que furent les fondateurs de L'Église Catholique le savaient bien qui créèrent la confession. En un lieu privilégié, le pécheur, l’homme qui se culpabilisait et se sentait « mal dans sa peau », trouvait quelqu’un qui l’écoutait, le comprenait, le conseillait et lui rendait confiance. Il repartait à zéro, sans souillure, réconforté et guidé après un dialogue qui ne pouvait exister nulle part ailleurs dans la barbarie des civilisations et qui furent le berceau de la notre. Aujourd’hui, pour de multiples raisons, la confession joue beaucoup moins ce rôle social et humain, mais le besoin de réconfort n’en est pas moins présent.
Lorsque vous recevez quelqu’un que vous ressentez désemparé, ne manquez pas de lui offrir en plus de vos prédictions, et très chaleureusement, tous les éléments qui baliseront son chemin de vie et lui éviteront des erreurs de comportement et de décisions. Vous aurez peut être l’impression de ne lui dire que des évidences, en fonction de votre logique. Réalisez que la situation, la santé et les épreuves ne permettent pas toujours de raisonner objectivement. Alors, quelques mots, un regard, une poignée de main peuvent constituer une aide irremplaçable, une force d’amour dont l’autre bénéficiera.
CONCLUSION.
Nous venons de voyager parmi des éléments qui, au départ, nous semblaient peut-être bien éloignés les uns des autres: l’eau, le cristal, le miroir et la boule de cristal.
Ils nous ont fait suivre un chemin qui va de l’un à l’autre, un chemin sur lequel chacun constitue une étape où nous retrouvons tous les autres.
Sommes-nous arrivés? Je ne le crois pas. Nous faisons une halte pour prendre conscience de ce que ce voyage nous à apporté, du point de vue où nous sommes momentanément arrêtés et de la route à parcourir, ou du moins, de l’idée que nous pouvons nous faire de cette route.
Où nous mènera-t-elle? Toujours vers un but qui ne sera qu’une étape, un nouveau départ vers une autre étape, sans jamais pouvoir prétendre avoir tout découvert.
Cheminerons-nous comme l’ermite qui marche seul dans la nuit? Chacun est seul pour travailler sur lui-même, pour se découvrir peu à peu et parvenir à se connaître. Mais il ne doit pas traduire son indépendance par un sentiment de solitude qui pourrait le mener à l’isolement et à l’égoisme. S’il peut avancer, c’est que d’autres avant lui ont tracé le chemin et lui ont offert cette lanterne dont la lumière éclaire ses pas.
Le savoir et l’expérience de chacun doivent profiter aux autres sans jamais faire naître des sentiments de supériorité.
Le plus « doué », le plus savant et le plus efficace se trouve toujours à un point de départ, même si son orgueil et son aveuglement et son ignorance lui laissent croire qu’il a atteint le sommet. Il y a toujours une nouvelle route sur laquelle il convient de s’engager. Un proverbe zen nous dit: « Qui s’arrête se trompe ». Emprunter une mauvaise route constitue une erreur réparable, mais ne pas prendre de route, croyant être arrivé, ne permet plus d’évoluer.
Nous n’arrêtons pas d’évoluer de l’enfance à la vieillesse. La nature, l’univers et la vie ne sont que mouvement. De la fantastique et vertigineuse course des galaxies aux rondes sans fin des micro-particules qui composent un atome, tout vibre, tout se déplace sans cesse. Alors, comment pourrions-nous rester immobiles?
La roue du destin tourne sans arrêt et c’est à nous de tenter de lui imposer son mouvement. Cette « rota » que nous appelons « taro » nous dit bien que lorsque le bateleur a parcouru tous les arcanes il est ivre de savoir, mais de savoir d’avantage. Alors, comme un « fou », son acquit - ou son baluchon - sur le dos, il se lance dans une nouvelle rotation et repart à zéro.
La boule ce cristal, telle une roue, tourne dans nos mains, le miroir noue révèle éternellement l’image inversée de notre évolution physique mais aussi celle de notre être profond, le cristal vibre avec nous et peut vibrer pour nous et l’eau court de la source à la mer pour remonter vers le ciel et revenir à nous.
Tout est lié. L’interdépendance est générale dans cet univers dont chacun de nous constitue un tout petit élément.
La cristallomancie, dans son ensemble, est en harmonie avec tous les arts divinatoires, qu’il s’agisse du tarot, des taches d’encre, de tout le symbolisme, de l’astrologie, de la numérologie, etc.. et même de la radiesthésie.
Chaque support de « voyance » contient la possibilité de nous « aider » à connaître l’avenir, mais aussi à nous connaître plus profondément. « Connais-toi, toi-même » est une expression qui doit être présente à l’esprit lorsque les Arts Divinatoire nous permettent de connaître les autres.
Chacun est unique, mais chacun possède à sa naissance toutes les dispositions naturelles, tous les talents, tous les dons qui lui permettront de s’affirmer. Les degrés sont différents. Aux extrêmes, nous trouvons, d’une part, les surdoués qui sont assez rares et qui, dans la plupart des cas, ont besoin d’apprendre et de travailler pour développer ou simplement conserver « leurs dons »; et, d’autre part, ceux que la nature a défavorisés mais qui, eux aussi, peuvent relativement s’adapter par un travail où se mêlent la technique des enseignants et l’amour de l’entourage.
Technique et amour; deux mots qui semblent bien loi l’un de l’autre... Et pourtant tout le savoir, toute l’expérience, toute la pédagogie, aboutissent à des méthodes, à des techniques, qui permettent d’apporter aux autres, de communiquer, de transmettre. C’est vrai pour tout, c’est vrai pour tous les arts et c’est aussi vrai avec les Arts Divinatoires. Encore faut-il désirer sincèrement partager et transmettre.
Et lorsqu’il s’agit d’éléments qui vont permettre d’aller plus loin vers les autres, de les aider et de les influencer, l’amour de tous me parait être absolument indispensable. C’est ce que j’ai tenté de souligner dans ces lignes.
Je souhaite que ce livre vous ait fait découvrir les richesses de la cristallomancie et de la boule de cristal, comme ceux qui m’ont guidé m’ont permis de me familiariser avec elles et m’ont donné le goût d’en approfondir les différents aspects.
Sensibilisation et découverte sont les premiers pas pour entreprendre un travail technique qui est A LA PORTEE DE TOUS. Mais ce travail s’effectue par étapes, lentement, patiemment... avec amour.
Tout ce que je me suis forcé d’indiqué avec le plus de clarté possible constitue une base d’étude et d’action qui n’exclut pas ensuite, bien au contraire, les contacts et éventuellement le travail en groupe. Je pense que le fait de faire le point avec d’autres qui parcourent le même chemin, d’échanger avec eux les résultats des expériences vécues et d'être guidé par ceux qui sont plus loin sur les étapes de ce parcours, constituent la meilleure façon de progresser sans risquer de regrettables déviations.
Puisse la cristallomancie vous apporter, plus encore que la révélation de l’avenir, un élan positif dans votre évolution vers votre épanouissement et la possibilité d’en rayonner les bienfaits autour de vous.
FIN | |
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